Le Dieu qui a toute autorité

20 août 2018 par Claude Houde



En général le mot autorité est associé à une forme de contrainte, de soumission, lui donnant ainsi un caractère négatif surtout si dans le passé nos rapports avec l'autorité ont été difficiles. De plus, la société, de son côté, nous laisse entendre que nous avons en nous ce qu'il faut pour être au contrôle de nos vies.
 
C'est précisément cette idée que véhicule le poème Invictus cité dans le film du même nom par l'acteur américain Morgan Freeman : « Je suis le maître de mon destin, le capitaine de ma vie » Ou encore cette chanson populaire au titre évocateur « Fille de personne ». Je suis la fille de personne ou autrement dit : Je n'ai de conseil à recevoir de personne.
 

La notion d'autorité biblique.

Il n'y a pas de domaines de nos vies qui n'échappent à l'autorité. Que ce soit dans la famille, dans les sports, dans la sphère de l'éducation, au travail ou dans le monde spirituel. Le modèle d'autorité que nous présente la Bible porte un nom : Celui d'Adonaï, qui veut dire autorité, règne, celui qui a tout pouvoir, qui a la capacité d'influencer et d'intervenir dans nos vies, le Seigneur de toute la terre.
 
Voici comment le Psaume 97.1-12 décrit l'état d'esprit du peuple de Dieu face à cette autorité. « Adonaï règne; que son peuple soit dans l'allégresse! Les montagnes se fondent comme de la cire devant Adonaï, devant le Seigneur de toute la terre, car toi Adonaï tu es le très haut sur tous les cieux et la terre... » Le peuple était dans l'allégresse devant cette autorité divine. Il en tirait sa protection, sa sécurité, et plus il se rapprochait d'Adonaï plus il s'éloignait du mal. Il en est de même pour nous aujourd'hui quand nous mettons nos cœurs droits devant Adonaï, il règne dans nos vies.
 
L'EXEMPLE D'ABRAHAM
Adonaï c'est relâcher mes retards et mes regrets. Genèse 15.5-6
 
Abraham a reçu une promesse de Dieu mais il a dû réaliser qu'il devait relâcher le retard de l'accomplissement entre ses mains et continuer à marcher vers la promesse. Il en appelle à Dieu et reçoit une fraîche révélation à la suite de ce relâchement. « Telle sera ta postérité. »Ge.15.5. Pour nous aussi aujourd'hui le même processus va prendre place. Quand nous avons remis notre situation entre ses mains nous devons relâcher la pression que nous cause l'attente de l'accomplissement et continuer de faire confiance à Dieu. Ainsi quand Abraham a relâché, Dieu s'est révélé à lui. S'il avait retenu les retards et les regrets il aurait reculé dans sa marche avec
Dieu. Quand on accepte son autorité sur notre vie il nous apaise! Voilà ce que produit la soumission à l'autorité divine.
 
 
L'EXEMPLE D'HABACUC 
Habacuc a dû lui aussi faire confiance à Dieu pour l'accomplissement de la promesse. Ha.2.23 « Écris la promesse : Grave-la sur des tables, afin qu'on la lise couramment car c'est une promesse dont le temps est déjà fixé, elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas : Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement.»
 
La promesse marche vers son accomplissement c'est l'autorité d'Adonaï qui s'en charge. Adonaï : Le Dieu qui rassure quand j'ai perdu tous mes repères.
 
L'EXEMPLE D'ÉSAIE 
Ésaïe était un contemporain du roi Ozias qui régna cinquante-deux ans comme souverain sur Israël. À sa mort Ésaïe a perdu ses repères et sa stabilité en fût ébranlée. Il voyait sa situation d'un œil négatif, mais il a été restauré par Adonaï l'Éternel des armées et Ésaïe a pu dire « Me voici envoie moi » Quand un coup dur nous arrive, la maladie, la perte d'un emploi, le décès d'un proche...Notre stabilité s'envole. Quand nous traversons ces saisons il faut retrouver le repos d'Adonaï pour se calmer, se consoler, se fortifier et fortifier les autres.
 

Adonaï : Maître et Seigneur.

Beaucoup piétinent ou font du « sur place » dans leur vie chrétienne sans en connaître les causes. Ils ont été sauvés mais ils n'ont pas fait de Dieu le Seigneur de leur vie. Il faut confesser de sa bouche et croire en son cœur selon Romains 10.9-10. Il est mon autorité, je lui suis soumis, c'est lui qui est maître et Seigneur de ma vie. Lorsque l'on considère qui était Jésus-Christ, lui qui a tout laissé pour devenir un serviteur, Dieu l'a élevé et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. Philippiens 2. 9. Quand on considère qui est notre modèle, nous n'avons plus aucune réserve à nous soumettre à son autorité.
 

Devenir esclave par amour

En Deutéronome 15.12-17 nous lisons qu'un esclave était rendu libre après avoir servi son maître pendant six ans mais si ce dernier s'était attaché à son maître et ne voulait pas le quitter, on lui perçait l'oreille et il devenait son esclave pour toujours, par choix, par amour. Nous avons le même appel sur nos vies. Je dois choisir mon maître, celui que je veux servir pour toujours et le reconnaître comme le Sauveur et le Seigneur de ma vie.


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