(Re)découvrir la communion

13 mai 2022 par Équipe médias



La plupart de nos meilleurs souvenirs et de nos célébrations se déroulent autour d’un bon repas à partager. Même le Guide alimentaire canadien recommande de manger en communauté, car cela fait partie d’une saine alimentation.

Partager un repas, c’est bien plus que manger des aliments, c’est communier.

Cet acte social inné fait partie de l’être humain parce que nous avons été créés à l’image de Dieu qui est un Dieu relationnel. Il n’est donc pas surprenant de constater que le repas a une place importante à travers toute la Bible. De l’Ancien au Nouveau Testament, découvrons comment le repas permet d’être en communion avec Dieu et les uns avec les autres.
 

La communion dans l’Ancien Testament :
un repas avec Dieu

La communion dans l’Ancien Testament, c’est partager un repas avec Dieu.

Dans la Genèse, l’une des toutes premières choses que Dieu dit à Adam et Ève concerne la nourriture : « Je vous donne toute herbe à graine sur toute la surface de la terre, ainsi que tout arbre portant des fruits avec pépins ou noyau : ce sera votre nourriture » (Genèse 1.29).

De plus, c’est en mangeant le fruit défendu qu’Adam et Ève ont rompu la parfaite communion qu’ils avaient avec Dieu. Ce geste représente beaucoup plus que de manger un aliment, il symbolise la communion avec Dieu qu’ils ont choisi de rejeter pour décider eux-mêmes de ce qui était bien ou mal.

Toutefois, Dieu nous a créés pour être en communion. Il a donc trouvé un autre moyen après que l’être humain ait choisi de le rejeter. Il est venu habiter parmi le peuple juif en établissant sa présence dans ce qu’on appelle la tente de la rencontre.

Dieu a aussi transmis des instructions pour instaurer un système de sacrifices d’animaux et d’aliments, dont le sacrifice de communion qui était offert devant la tente de la rencontre. Il s’agissait en fait d’un repas communautaire pris dans la présence de Dieu pour lui rendre hommage.
 

La communion dans le Nouveau Testament :
un repas avec Jésus

—Un sacrement—

Pour Jésus, la communion est premièrement un sacrement. En partageant son dernier repas avec les disciples avant sa mort, Jésus leur enseigne une commémoration à reproduire après son départ : manger le pain qui représente son corps et boire le vin qui sympbolise son sang versé à la croix, le sang de la nouvelle alliance.

La Bible nous dit que l’Ancien Testament est l’ombre des choses à venir. En d’autres termes, les sacrifices qui étaient offerts à l’époque étaient des indices de quelque chose de meilleur à venir, une nouvelle alliance.

La nouvelle alliance, ce n’est plus un repas pris devant la tente de la rencontre, c’est bien meilleur! C’est un repas à la table de Jésus, un repas avec Dieu lui-même. La nouvelle alliance, ce n’est plus un animal qu’on doit sacrifier encore et encore, mais c’est Jésus, mort volontairement pour nous en sacrifice une fois pour toutes.

Ce repas symbolise son sacrifice pour nous réconcilier avec Dieu et nous permettre d’être en communion avec lui.
 

—Une stratégie—

Pour Jésus, le repas est aussi une méthode pour annoncer le royaume de Dieu. Pour propager son message, Jésus partageait des repas avec les gens, ce qui lui a même valu la réputation d’être « un glouton et un buveur » (Matthieu 11.19). Il était connu également pour manger avec les collecteurs d’impôts et les pécheurs (Luc 15.1-2).

Les pécheurs étaient ceux qui ne suivaient pas la Loi juive et les collecteurs d’impôts étaient détestés par la société parce qu’ils travaillaient pour l’Empire romain, mais Jésus mangeait avec eux pour leur annoncer le royaume de Dieu.
 

La communion aujourd’hui :
un repas avec les autres

La communion, pour nous aujourd’hui, c’est de partager un repas avec les autres.

Premièrement, en prenant le repas du Seigneur à l’église afin d’être en communion avec Dieu et avec notre communauté.

Deuxièmement, en s’inspirant de la stratégie de Jésus pour annoncer le message de l’Évangile. Nous sommes appelés à partager un repas avec ceux qui ne font pas partie de l’Église, comme Jésus le faisait à l’époque en mangeant avec ceux qui ne suivaient pas la Loi et qui trahissaient leur nation.

Partager des repas et bâtir des relations, c’est ce dont ont besoin les gens qui ne connaissent pas Jésus : ils ont besoin de se sentir compris, aimés et écoutés. Ils ont besoin que nous leur transmettions l’amour de Jésus.

 

D’un couvert à l’autre de la Bible, nous voyons que Dieu a toujours voulu être en communion avec l’être humain. Jésus a dit ceci en Apocalypse 3.20 : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi ».

À celui qui sent que Dieu est loin de lui, détrompe-toi : il est juste de l'autre côté de la porte, mais il attend que tu lui ouvres. Dieu est toujours présent, mais il ne s’impose jamais. Il se tient à la porte de ton cœur, il frappe, mais il attend que tu viennes lui ouvrir pour l’inviter à souper avec toi.

Inspire-toi également de la stratégie de Jésus pour inviter quelqu’un d’autre à ta table et lui transmettre l’amour de Christ, le seul qui peut véritablement nourrir notre âme et notre Esprit.
 

Pasteure Elise Bachand

 

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D'après le message apporté à NV Charlevoix.

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