4 promesses bibliques pour ta vie

10 avril 2020 par Claude Houde



Quatre vérités essentielles pour traverser la crise du COVID-19

Il y a des vérités essentielles dont nous devons nous approprier pour traverser cette crise. Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira (Jn 8.32). Voyons ces quatre vérités capables de nous rendre libres :

 

1ère vérité : 

La révélation est plus importante que les « pourquoi » Actes 27.18-26

Il y a des cycles spirituels dans la Bible qui démontrent qu’après la tempête il y a la bénédiction. Le voyage de Paul, cité à comparaître devant César, illustre bien ce cycle.

L’apôtre Paul a reçu cette promesse qu’il allait porter le nom de Jésus devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël. (Actes 9.15) Il n’a choisi ni le chemin, ni les circonstances qui allaient le conduire jusqu’à Rome. Il s’est retrouvé en pleine tempête contre son gré. Il a été mis sur un navire qui n’aurait pas dû quitter le port, mais on ne l’a pas écouté. Un sentiment de frustration et d’impuissance a dû naître en lui alors que le navire avançait difficilement et que la navigation devenait dangereuse à un point tel que l’équipage avait perdu tout espoir de s’en sortir. Ils ont alors délesté le navire de sa cargaison, comme nous qui en temps de crise, devons nous défaire du superflu pour nous en remettre à Dieu et nous en tenir à ses promesses.

Dans cette adversité, Paul est revenu à la promesse…il faut que tu comparaisses devant César, et Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi (Actes 27.24). Nous appartenons à Dieu et nous savons que rien ne peut nous séparer de son amour. Dieu a un plan pour l’après-tempête dans nos vies. Il nous faut donc relâcher les « pourquoi » qui nous volent notre paix, notre courage et éteignent notre confiance et notre louange, pour plutôt nous recentrer sur les promesses de Dieu.

2ième vérité :

Malte peut devenir le lieu du miraculeux

Malte représente l’inconnu. Une île où la tempête les a fait échouer, habitée par un peuple au langage incompréhensible. Mais Malte est aussi le lieu qui prépare le miraculeux dans nos vies. Il va y avoir un après Malte, mais pour l’instant, nous sommes préoccupés à nous demander comment nous allons sortir d’ici, de cette situation dans laquelle chacun se trouve, de cette COVID-19 qui accapare toutes nos pensées. Ce sont les périls de cette traversée mouvementée qui ont fait connaître aux habitants de l’île le Dieu à qui Paul appartenait et qu’il servait. De la même manière, les gens autour de nous vont aussi remarquer comment nous traversons les temps difficiles et tirer leurs conclusions selon que nous allons marcher avec Dieu ou par nos propres forces.

3ième vérité :

Le serpent précède le surnaturel

En dépit de son innocence reconnue par le roi et le gouverneur, Paul se retrouve enchainé sur un navire avec d’autres prisonniers. Le centenier assurant la garde écouta le pilote et le patron du navire plutôt que les paroles de Paul. Un léger vent du sud vint souffler et se croyant en sécurité, ils levèrent l’ancre. Mais peu après, un vent impétueux se leva et les entraîna dans la tempête de sorte que navire s’est échoué. Quelle scène invraisemblable pour Paul, lui un érudit de la Parole de Dieu en chemin pour Rome pour y proclamer le nom de Jésus aux rois et aux nations, qui se retrouve sur une île inconnue habitée par des barbares.

Dans la tempête et l’adversité, Paul a continué à servir et alors qu’il apportait du bois au feu il a été mordu à la main par une vipère. Il secoue alors la vipère qui se détache et continue ce qu’il était en train de faire. La vipère représente ce qui s’attache à nous durant la tempête: les frustrations, la colère, le découragement, le désir de tout abandonner. L’intensité de la tempête fait naître ces sentiments négatifs en nous, comme l’intensité de la chaleur a fait sortir la vipère du feu pour s’attacher à la main de Paul. La question est pour nous tous: Dans la tempête sommes-nous paralysés ou continuons-nous à servir?

4ième vérité :

Les pires pertes et peines nous préparent pour Publius

Publius, le chef de l’île, a accueilli les naufragés de la manière la plus amicale, et Paul eut l’opportunité de se rendre au chevet du père de celui-ci, et le guérit en lui imposant les mains. Quelle scène édifiante : la main meurtrie de Paul amène la guérison non seulement au père de Publius mais aux autres malades de l’île. Croyons que Dieu guérit encore aujourd’hui à travers nous qui sommes imparfaits, non seulement la guérison du corps, mais celle de l’âme et du cœur également. Le Dieu qui a gardé Paul et guérit le père de Publius est le même aujourd’hui et il n’y a ni changement, ni ombre de variation en lui. Dieu a des œuvres préparées pour nous. Parfois nos peines et nos pertes nous amènent à nous replier sur nous-mêmes et à passer à côté de ces rendez-vous divins. « Secouer le serpent » et poursuivre notre service auprès des autres, voilà le plus grand message que nous pouvons laisser autour de nous en ces temps de pandémie.



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