Choisir le mieux avant le plus

9 avril 2021 par Équipe médias



Aujourd’hui, nous regarderons à l’importance de choisir le contentement dans notre vie de tous les jours et de se satisfaire de ce que l’on a. Même si la société moderne n’est pas très encline à promouvoir le contentement, et le considère même comme un terme péjoratif, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un principe millénaire, très libérateur en soi. 

Trop souvent, nous avons cette pensée magique : « Je serais plus heureux si seulement je pouvais avoir…travail, mariage, succès, etc. ». Nous croyons pouvoir atteindre le bonheur en changeant nos circonstances, mais c’est notre cœur que Dieu veut changer pour y parvenir, comme ce fut le cas pour l’apôtre Paul qui a appris à être satisfait en toutes circonstances. (Phil. 4.11-13)

Même quand nous parvenons à combler nos besoins, nos désirs eux, ne le seront jamais ! En effet, nos bénédictions peuvent devenir nos malédictions si on ne sait pas se satisfaire de ce que l’on a. Cela n’est pas évident dans un monde de surconsommation qui nous pousse à vouloir toujours plus. La citation suivante l’exprime bien : « Nous achetons des choses dont nous n’avons pas besoin avec de l’argent que nous n’avons pas pour impressionner des gens que nous n’aimons pas. » (Fight Club)

Toujours plus, en performance, en consommation, en dépassement de soi, la société est orientée vers les excès. Ce qui est convenable et ordinaire semble maintenant désuet. On se remet toujours en question pour parvenir à une plus grande satisfaction, mais c’est illusoire. La société fait miroiter nos désirs comme s’il s’agissait de besoins. La publicité envahissante tente constamment de nous convaincre que nous avons besoin de ce qu’elle nous propose. Voyons cependant quatre clés pratiques qui nous aideront à changer d’attitude avec l’aide du Saint-Esprit qui veut que nous soyons épanouis ici-bas.

 

  1. Arrête de te comparer

    Réalise ce que tu as plutôt que de regarder ce que tu n’as pas, car il y aura toujours quelqu’un qui aura plus que toi. Nous sommes toujours en train de convoiter ce que l’autre a. Pour notre bien, les commandements de Dieu nous mettent pourtant en garde contre cela. Les médias sociaux qui pullulent sont semblables à une fabrique à convoitises. Nous nous y comparons toujours aux autres. Mais qu’avons-nous à convoiter chez les autres ? Sommes-nous mécontents parce que nous ne réussissons pas ou parce que les autres semblent mieux réussir ? « Incline mon cœur vers tes préceptes et non vers le gain ! Détourne mes yeux de l’illusion. » (Ps 119.36) Si les réseaux sociaux te portent à te comparer constamment aux autres, ou encore, à convoiter le bonheur (l’illusion) que tu crois y voir, il te serait peut-être avantageux alors de prendre un peu recul de ces réseaux pour un certain temps?
     
  2. Sois reconnaissant pour ce que tu as

    Cultive la gratitude et tu récolteras la joie. Sois reconnaissant en toutes choses, en tout temps et ton cœur sera dans la joie. (Pr 15.15) Que tu sois riche ou pauvre, ne prends jamais pour acquis tout ce que Dieu te donne. Remercie-le pour chaque chose qu’il te donne afin de remémorer à ton âme tous ses nombreux bienfaits envers toi. N’oublie pas que nous vivons tous dans le luxe de quelqu’un d’autre. Autrement dit, il y aura toujours quelqu’un qui a moins que toi, mais l’un et l’autre vous pouvez être heureux. La phrase suivante l’exprime bien : « Les gens ne sont pas reconnaissants parce qu’ils sont heureux ; les gens sont heureux parce qu’ils sont reconnaissants. »
     
  3. Reste résilient

    La résilience nous permet de nous adapter aux circonstances. Elle nous garantit une certaine flexibilité (comme les ailes d’un avion) pour planer à travers les aléas de la vie. Ce ne sont pas les circonstances qui doivent dicter ta satisfaction. (Phil. 4.11-12) Notre vie ne doit donc pas être basée sur ce que nous possédons ou non. Notre vie est en Dieu. Si Dieu est le centre de notre vie, nous pourrons vivre pleinement épanouis.

    La Bible ne condamne pas la richesse. Cependant, elle ne présente pas un évangile de prospérité qui fait rechercher la bénédiction avant Dieu. Elle nous prévient surtout de ne pas donner la priorité aux richesses de ce monde. (1 Tim 6.17-19)

    Attention ! Les trois clés précédentes ne servent à rien si tu ne comprends pas la dernière – la plus importante.
     
  4. Jésus seul te suffit

    En choisissant le mieux avant le plus, tu renonceras à l’accumulation au bénéfice du meilleur pour toi. La clé n’est pas dans ce que tu peux acquérir, mais dans qui tu dois connaître. « Je peux tout par celui qui me fortifie. » (Phil. 4.13)

    Jésus est l’ultime secret du contentement. Si ta vie est cachée en Jésus-Christ, tu n’auras besoin de rien d’autre que lui et il pourvoira à tous tes besoins. La recherche du bonheur est naturelle et notre besoin de satisfaction est normal, mais ils ne seront pas comblés par ce que nous vivons ici-bas, mais plutôt par qui nous servons.  Les richesses ne combleront jamais ton besoin. La vie n’est pas une question de matériel. Nous avons été créés pour adorer Dieu et lui donner la première place dans notre vie. Si tu le fais, tu n’auras pas à t’inquiéter de rien, car il te comblera en toutes choses. (Mat. 6.31-33) L’équation suivante le présente brillamment :

    Tout - Jésus = RIEN
    Rien + Jésus = TOUT

    Le calcul est simple et le choix primordial. À toi maintenant d’accéder à la véritable source de satisfaction et de bonheur. 


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