Guérir du découragement

17 juillet 2019 par Équipe médias



Le texte d’Ésaïe 53 : 3-5 met en lumière la capacité de Dieu à nous guérir dans chaque aspect de nos vies. En effet, cette guérison divine est donnée grâce au sacrifice du Christ sur la croix. Nous devons nous approprier cette guérison: « Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas. Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris ».

Les versets 24 et 25 de 1 Pierre 2 renforcent d’autant plus cette idée : « lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes. Mais maintenant vous êtes retournés vers le pasteur et le gardien de vos âmes ». Ici, l’œuvre accomplie par le Christ nous appelle à nous approprier la guérison.

 

Guérir du découragement

Le cœur de l’homme ne change pas à travers le temps. Nous avons tous besoin d’être guéris du découragement, car nous traverserons tous des saisons de découragement dans nos vies. Par contre, Jésus a été envoyé afin de guérir les cœurs brisés, de briser des chaînes, d’ouvrir les yeux des aveugles. Il est possible d’être spirituellement aveuglés par les blessures du cœur, mais il faut rechercher ce qui peut nous fortifier et sortir notre cœur de l’étau du découragement. Jésus nous dit qu’aujourd’hui cette parole est accomplie, c’est-à-dire qu’il est celui qui guérit du découragement.

La promesse de Jésus de nous guérir du découragement couvre toutes les définitions du mot découragement. En effet, le découragement est défini ainsi : perte de courage, perte d’énergie ou d’espoir, abattement, accablement, cafard, démoralisation, état de désespoir, tomber, se laisser aller et abandonner. La bible regorge de situations mettant en relief le découragement. Prenons l’exemple des Israélites dans Néhémie 4 : 6-12, ils tentent de construire une muraille pour se protéger de leurs ennemis. Toutefois, ils font face au découragement lorsqu’ils sont pris dans l’attente et les délais des promesses de Dieu. Effectivement, les forces finissent par manquer à ceux qui construisent le mur alors que la moitié de la muraille est construite. Cet exemple de découragement peut se rapporter à la modernité : il arrive parfois que nous soyons découragés, car le  chemin menant à l’atteinte d’un objectif est plus ardu et plus long qu’espéré.

Une fausse conception est de croire que la patience est une passivité ou même une fatalité. Au contraire, la patience est une force, car à travers les délais nous devons faire preuve de patience s’accrocher à notre foi et faire confiance à Dieu. Les objectifs qui valent la peine finiront toujours par causer des retards. Il est toujours plus long de faire les choses qui ont de la valeur et qui durent et il est plus rapide et facile de commencer quelque chose que de le terminer.

 

Les délais qui nous découragent

La fatigue spirituelle causée par le découragement nous rend plus vulnérables à la critique, aux tentations, à l’amertume et aux colères. Elle crée un éloignement de la foi. Il faut se rappeler que c’est en s’éloignant de la foi que l’ennemi essaie de nous détruire. Ainsi, il faut se rapprocher de Dieu lorsque nous sommes dans l’attente de la réalisation d’une promesse. Si la promesse tarde, il faut l’attendre, car elle s’accomplira. Les délais, souvent, viennent avec des débris, c’est-à-dire des obstacles qui nous empêchent d’avancer. Mais afin que notre destinée se réalise, il faut se débarrasser de ces débris. Les débris peuvent être le poids du passé, des erreurs commises, des relations qui nous empêchent d’avancer. Ces débris nous font trébucher et nous éloignent de Dieu.

 

Il y a cinq règles pour les débris :

  • La règle de l’inévitable : Les débris font partie de la vie. On ne peut les éviter. Dans chaque saison de nos vies, il faut déterminer les débris dont nous devons nous débarrasser.
  • La règle de l’inventaire : Nous refusons de nous débarrasser de certains débris. De plus, de nouveaux évènements amènent, inévitablement, de nouveaux débris dans nos vies.
  • La règle de l’importance que nous ne pouvons pas ignorer : Si les débris sont ignorés ils vont se multiplier et non disparaître. Lorsque nous choisissons de ne pas porter attention à ces débris, ils finissent par s’accumuler. Ainsi, les débris peuvent finir par contrôler nos vies.
  • La règle de l’invisible : il y a des débris dans nos vies que nous n’arrivons pas à voir, mais que nos proches peuvent voir.
  • Règle de l’inertie qui nous immobilise: Si rien n’est fait pour se débarrasser des débris ils vont finir par nous paralyser.

Ainsi, les délais et les débris peuvent causer du découragement. Ils peuvent également causer du doute. Le doute finit par s’immiscer dans notre esprit et nous éloigne de la promesse de Dieu.

 

Le remède et le chemin de la guérison

Afin d’accéder à la guérison face au découragement, quelques actions doivent être entreprises. Tout d’abord, il faut focaliser notre esprit sur Dieu afin d’être renouvelé dans notre foi (dynamique de renouvellement). Ensuite, il faut se repentir et rectifier nos actions. Il faut, ensuite, faire preuve de résilience, plus précisément, résister au découragement. Pour finir, nous ne pouvons plus reproduire les mêmes erreurs (rédemption).

Le premier pas vers la guérison est certainement de focaliser son esprit vers Dieu. Même les personnes nous semblant invincibles finissent par avoir des saisons de découragement ou ils doivent revenir à Dieu. De ce fait, la guérison commence par ce sur quoi nous portons notre attention. Porter notre attention sur Dieu va déterminer nos combats. Porter notre attention sur l’ennemi, sur les échecs ou sur les déceptions nous diminuera la force de notre foi. Personne ne peut nous séparer de Dieu. Nous devons garder le regard fixé sur lui.

Pour terminer, le visible dans le monde réel est passager tandis que l’invisible est éternel. Une promesse de Dieu est invisible, mais combien éternelle! Le secret du royaume de Dieu est que lors de nos saisons de découragement, alors que tous autour de nous sont découragés, nous trouvons à l’intérieur de nous une force surnaturelle qui nous permet d’avancer.

 



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