Comment vivre une vie abondante?

5 août 2022 par Équipe médias

Arrêtons-nous aujourd’hui sur son premier miracle qui avait un sens profond, comme raconté dans l’Évangile de Jean au chapitre 2 : les noces de Cana.

À l'époque, les mariages étaient très importants et pouvaient durer jusqu’à une semaine. La réussite d’un bon mariage était garante d’une bonne réputation, mais l’inverse était aussi vrai. Or le risque d’un très mauvais mariage s’est produit à Cana quand il manqua de vin, symbole de richesse et de prestige à cette époque.

Jean 2.1-11

Or, le troisième jour, il y eut des noces à Cana en Galilée. La mère de Jésus était là. Jésus fut aussi invité aux noces avec ses disciples.  Comme le vin venait à manquer, la mère de Jésus lui dit: « Ils n'ont plus de vin ».  Jésus lui répondit: « Femme qu’y a-t-il entre toi et moi? Mon heure n'est pas encore venue. »  Sa mère dit aux serviteurs: « Faites tout ce qu'il vous dira. »  Or il y avait là six vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs et contenant chacune une centaine de litres. Jésus leur dit: « Remplissez d'eau ces vases. » Et ils les remplirent jusqu'au bord.  « Puisez maintenant, leur dit-il, et apportez-en à l'organisateur du repas.» Et ils lui en apportèrent.  L'organisateur du repas goûta l'eau changée en vin. Ne sachant pas d'où venait ce vin, tandis que les serviteurs qui avaient puisé l'eau le savaient bien, il appela le marié et lui dit: « Tout homme sert d'abord le bon vin, puis le moins bon après qu'on s'est enivré; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent! »

Tel fut, à Cana en Galilée, le premier des multiples signes miraculeux que fit Jésus.

Une des premières raisons pour laquelle Jésus a accompli ce miracle était pour démontrer la joie, le bonheur et la vie abondante; représentation de la vie dans son royaume.

Dans le texte, on constate que Jésus, comme il le faisait souvent, sert une réponse énigmatique à Marie sa mère : « Femme qu’y a-t-il entre toi et moi? Mon heure n'est pas encore venue ». Face à cette réponse confuse, Marie aurait bien pu réagir autrement, mais sachant que son fils était Fils de Dieu, elle s’empressa plutôt de déléguer sans hésiter les demandes de Jésus aux serviteurs sur place afin qu’Il puisse accomplir son miracle. Nous pouvons parfois nous sentir insatisfaits ou impatients devant une réponse de Dieu à une de nos prières lorsqu’elle est ambiguë ou qu’elle tarde à venir. Or, nous avons deux choix, ressentir de l’insatisfaction, de l’incrédulité, ou nous pouvons faire confiance et avoir foi dans les réponses que Dieu nous offre. N’oublions jamais que Dieu s’intéresse à tous les détails de notre vie, il s’occupe de nous et ne nous oublie pas. Malgré nos situations, nous devons continuer à lui faire confiance puisqu’il ne nous laissera jamais tomber. Acceptons le fait que c’est lui qui décide quand et comment les choses vont se passer.

Une deuxième raison à ce miracle; la pénurie de vin représentait la situation du peuple d’Israël à cette époque, représentée par le manque et le vide spirituel. Ce n’est nullement un hasard que pour réaliser son miracle, Jésus se sert de « vases de pierre, destinés aux purifications des Juifs ». Même chose pour la quantité de vases, qui était au nombre de six (6). Le chiffre six représente l’insuffisance et l’imperfection, en comparaison avec le chiffre divin qui est le sept (7).

Encore aujourd’hui, nous devons apprendre à ne pas craindre de reconnaître et d’accepter le vide à l’intérieur de nous, celui que seul Dieu peut combler afin de nous permettre d’avoir une vie abondante.

Une troisième raison à ce miracle est la révélation que contrairement au sentiment humain de vouloir impressionner les autres dès le départ, ainsi qu’à l’état d’esprit de rareté et de peur de manquer de tout, Jésus démontre qu’en toute honnêteté et transparence, il a gardé le meilleur vin pour la fin. Attendons-nous à Dieu, et à ce qu’il ne cessera jamais de nous impressionner de plus en plus au fil de notre vie. Rappelons-nous que le meilleur de notre relation avec lui est toujours devant nous. Permettons-nous de grandir et de progresser avec lui, et de ne pas simplement rester au même niveau année après année.

Pour conclure avec ce miracle, les serviteurs furent les acteurs qui ont apporté le nouveau vin à l’organisateur; c’est ainsi que le récit des noces de Cana nous démontre sans tambour ni trompette, ni coups d’éclat, que Dieu veut faire avancer son royaume discrètement, en se servant d’hommes et de femmes comme nous, ordinaires, mais disponibles pour lui. Dieu nous appelle à être des porteurs d’espoir, des agents de transformation dans ce monde, une source de bénédiction pour les autres. C’est toujours avec sa force, sa puissance et sa gloire que nous avancerons; Dieu ne nous laissera jamais seuls à nous-mêmes, il guidera nos pas et éclairera notre chemin. Ne perdons jamais confiance et foi en lui.

Ce ne sont pas les hommes forts qui changent le monde, mais les hommes faibles qui ont cédé à un Dieu fort. Notre Seigneur a un vin nouveau pour nous tous.

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