Demeurez en moi

25 septembre 2018 par Équipe médias



Demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. Jean 15.4-6


Il y a quelque chose de fascinant dans la métaphore du cep et du vigneron. D'abord il y a le cep où coule la sève et produit le fruit porté par le sarment. Le sarment ne sert qu'à une chose ; porter le fruit que produit la sève provenant du cep. S'il n'y a pas de fruit sur la branche, celle-ci ne sert à rien, elle est alors enlevée et jetée au feu par le vigneron.


Jésus est venu sur terre, Il a donné sa vie pour qu'elle coule en nous.


Parfois nous avons un concept assez réducteur de ce qu'est la vie chrétienne. Certains croient que la chrétienté est d'aller à l'église une fois par semaine. D'autres croient que faire le bien nous amènera des récompenses ou encore lorsque j'agis mal, je mérite d'être puni. Christ n'est pas venu sur terre pour que je fréquente un bâtiment appelé «église» une fois par semaine, ni pour nous faire porter le poids de nos fautes et manquements. Non, Jésus est venu pour que sa vie coule en nous. Celui qui a le Fils a la vie. C'est Lui qui produit cette vie en nous. C'est le sens de la métaphore du cep et du vigneron.


Quoi faire pour avoir cette vie : RIEN !


Surprenant comme approche n'est-ce pas? Pourtant c'est ce que nous dit la métaphore. Rien faire que de rester attaché au cep, de demeurer. Dans notre monde contemporain le mot demeurer a une connotation passive, qui se rapproche à de l'immobilisme, alors qu'autour de nous, tout nous incite à bouger, aller de l'avant, à être proactif. Il nous est difficile d'imaginer obtenir des résultats sans avoir à fournir un effort, cela vient heurter notre logique. Pourtant dans le monde spirituel, c'est bien ce que Jésus nous demande de faire : Rester attaché au cep et la sève qui produit le fruit va couler en nous. Alors une seule condition : Demeurer en Lui. Une fois cette condition remplie, c'est l'affaire du cep et du vigneron. Le cep fournit la sève et le vigneron le traitement requis pour que le fruit abonde. Le sarment, quant à lui, n'a pas besoin de forcer, il n'a qu'à rester connecté au cep. En moi il n'y a rien de bon, rien qui puisse produire un fruit qui glorifie le Père. Jésus produit le fruit. Restons donc connectés. Si on avait pu le faire de nous-mêmes, Jésus ne serait pas venu mourir pour nous.


Demeurer

Demeurer doit aussi avoir un caractère permanent. On ne peut pas demeurer de temps en temps. Quand on fait le plein d'essence de l'auto on roule jusqu'à ce que le réservoir ait besoin d'être rempli à nouveau. Spirituellement nous n'aurons pas à faire le plein périodiquement si nous restons branchés au cep.  Demeurer veut aussi dire cesser de se battre contre nos échecs, nos manquements, nos inquiétudes, nos rechutes. Nous devons réaliser que tous nos efforts sans Lui sont inutiles et ne vont produire que déceptions et frustrations. Laissons plutôt la sève de Dieu couler en nous. Le vigneron sait de quoi nous avons besoin pour porter plus de fruit.  Quand les problèmes nous éloignent de Dieu, le vigneron le voit et émonde, enlève ce qui fait obstacle au fruit qu'Il attend de nous.


Cessons nos aller-retour à la station de service! Chaque fois que nous nous retranchons du cep, nous dépérissons lentement, notre réservoir se vide et c'est la panne sèche qui nous guette! 

Seigneur apprends-nous à dépendre de toi, à demeurer.

 








 
 
Zone contenant les pièces jointes
 
 
 


Partager

Suivez-nous / top-chretien.svg