La table de Noël

21 décembre 2021 par Équipe médias



Assis à la table du Roi

« David dit à Mephiboscheth : ne crains point, car je veux te faire du bien à cause de Jonathan, ton père. Je te rendrai toutes les terres de Saul, ton père, et tu mangeras toujours à ma table. »
— Samuel 9.7

« Ils doutèrent dans leur cœur et parlèrent contre Dieu, ils dirent : Dieu pourrait-il dresser une table dans le désert? »
— Psaumes 78.19

Ce verset du psalmiste illustre bien la blessure et la colère du cœur de Dieu, lorsque son peuple sombre dans l’incrédulité, les justifications et la rationalisation pour expliquer que Dieu ne peut pourvoir, bâtir, ni dresser une table dans nos déserts.
 

Dieu peut dresser une table dans le désert!

Si nous connaissons et croyons en la nature de Dieu et que rien n’est impossible à lui ; nous pouvons affirmer avec convictions et foi que Dieu peut dresser une table, dans le désert spirituel que vit nos contemporains partout à travers le monde. Dieu bâtit son église, il multiplie son œuvre, des multitudes viennent et reviennent à lui. Nous sommes des instruments dont se sert Dieu pour bâtir une table dans le désert.
 

Une table dans nos combats

Et cette table n’est pas seulement une table seulement une table de communion entre nous et Dieu, mais aussi une table dans nos combats, en face de nos ennemis. Peu importe sa nature : deuil, découragement, doute, défaite, honte, etc. C’est à la table de Dieu que notre âme peut être restaurée et trouver le repos.

« Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires. »
— Psaumes 23.5
 

Un passé lourd à porter?

Tout comme Méphiboscheth, l’homme qui répand et reproduit la honte et la douleur et qui vit dans le lieu du rien, dans la vallée des larmes, à la table de Dieu nous trouvons une porte d’espoir, un amour inconditionnel et infini qui vient remplacer la vallée des larmes, nos promesses brisées, nos potentiels gaspillés, nos peurs, nos trahisons, la haine, nos blessures et les marques du passé qui tend à nous rattraper.
 

Dieu ne nous laissera jamais tomber!

« Jonathan, fils de Saul, avait un fils perclus des pieds ; et âgé de cinq ans lorsqu’arriva de Jizreel la nouvelle de la mort de Saul et de Jonathan ; sa nourrice le prit et s’enfuit et comme elle précipitait sa chute, il tomba et resta boiteux ; son nom était Méphiboscheth. »
— 2 Samuel 4.4

Il se peut que nous vivions avec ce sentiment d’avoir été échappés par ceux qui devaient prendre soin de nous et d’en sortir boiteux jusqu’à en souffrir moralement, émotionnellement et psychologiquement. Nous avons besoin de cette assurance, de cette confiance en Dieu qui s’engage avec nous dans une relation d’alliance.

Il se peut que ce soit nous qui avons laissé tomber ceux dont nous devons prendre soin et qui souffrent à cause de nous. Nous avons besoin d’apaisement.

Dieu nous appelle à sa table pour jouir de sa bonté qui se renouvelle quotidiennement.

« Parce que le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras… »
— Luc 1.49-50

Malgré tout, nous avons besoin de nous approcher, de nous asseoir à la table du Roi comme un fils. Il nous dit : « N’aie pas peur ! Je veux te faire du bien » (2 Samuel 9.7).

Notre Dieu est fidèle. Il nous offre un nouveau départ, une alliance d’amour et de paix en Jésus-Christ, peu importe notre passé, en nous invitant à sa table à partager avec d’autres.

Et c’est ça, le vrai sens de Noël.
 

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D'après le message apporté à NV Longueuil.

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