Le mythe de la comparaison

1 juin 2021 par Équipe médias



La comparaison est l’ennemi numéro un de l’appel. Si nous voulons détruire notre appel, comparons-le à celui de quelqu’un d’autre. Quand nous regardons les autres, nous pouvons être déstabilisés, découragés et dévier de notre appel. 

La Bible nous invite à ne pas porter envie aux autres : « Que ton cœur ne se compare pas, n’envie pas, mais qu’il soit toujours tourné vers l’Éternel » (Proverbes 23.17).

Comme l’apôtre Paul nous le rappelle, que chacun de vous garde ses yeux sur son propre appel (ses propres œuvres), car il aura sujet de s’encourager par son propre appel et non en le comparant à celui de quelqu’un d’autre (Galates 6.4-5). Si la comparaison est dangereuse, chercher à se conformer aux attentes des autres l’est tout autant. En nous conformant, nous risquons de nous détourner de ce à quoi Dieu nous appelle. L’apôtre Paul dit de ceux qui se comparent qu’ils sont insensés et « manquent d’intelligence » (2 Corinthiens 10.12).

Les raisons pour lesquelles nous ne devrions pas nous comparer sont variées. Tout d’abord, il y aura toujours quelqu’un qui semble faire mieux que nous. Si je me compare à un autre, je vais me rabaisser (croire que je ne suis pas à la hauteur). A contrario, il y a des personnes qui semblent faire moins bien que nous. Si je me compare à elles, je peux me sentir supérieur, m’enorgueillir. Il nous arrive aussi de nous comparer, d’envier ou de mépriser l’autre alors que nous ne savons pas ce qu’il vit vraiment. Enfin, nous ne devrions pas nous comparer parce que personne d’autre que nous ne peut accomplir ce à quoi Dieu nous appelle. 

John Newton (auteur du chant Amazing Grace) a dit : « Je ne suis pas l’homme que je devrais être, je ne suis pas celui que je voudrais être, je ne suis pas encore celui que j’espère devenir; mais je ne suis plus celui que j’étais, et par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis ».

Dieu n’a pas fini d’agir en nous, comme dans la vie des autres, c’est encore une raison pour laquelle nous ne devrions pas nous comparer.
 

  1. La comparaison est une inclinaison toxique

    C’est dans la nature humaine de se comparer. Nous comparons nos appels, nos enfants, nos mariages, nos carrières, nos vacances, notre nombre d’amis sur les réseaux sociaux, etc.

    Mais lorsque nous traversons des tempêtes, la tendance à se comparer peut s’intensifier et devenir toxique. En lisant les Psaumes, nous voyons Asaph, pris dans la tempête du découragement, enviant le sort de ceux qui n’honorent pas Dieu (Psaume 73.3).

    Dans la tempête, notre réalité est obscurcie : les autres semblent meilleurs, plus heureux, plus influents, même les non-croyants paraissent mieux réussir que nous! Nous pouvons même en arriver à dire comme Asaph : est-ce en vain que je me suis gardé? (Psaume 73.13)

    La comparaison est toxique, elle donne naissance à l’envie, la jalousie. Elle nous rend impatients, incapables d’apprécier les autres. Elle peut nous rendre ingrats envers les gens autour de nous, même ceux qui nous ont fait du bien, ingrats envers l’église et envers Dieu.

    La comparaison de notre appel est insidieuse. Il est plus facile de reconnaître qu’il y a en nous de la colère, du mensonge ou du vol que de reconnaître qu’il y a en nous de la comparaison, de l’envie ou de la jalousie.

     
  2. Une introspection et une intentionnalité pour protéger et accomplir notre témoignage

    « Tant et aussi longtemps que je portais envie et me comparais aux autres, mon pied était sur le point de glisser […] La difficulté était devenue tellement grande à mes yeux jusqu’à ce que je sois entré dans les sanctuaires de Dieu… »
    — Psaumes 73.2,16-17

    Pour pouvoir renverser ce mythe du mensonge de la comparaison nous avons besoin de faire notre autocritique. Tout comme Asaph, nous devons prendre la décision de nous approcher de Dieu de revenir dans sa présence, approprions-nous les paroles du psalmiste qui a pu dire : m’approcher de Dieu, c’est mon plus grand trésor (Psaumes 73.28).

    Souvenons-nous que Dieu appelle chaque être humain à vivre sa propre vie devant Dieu et non pas pour être vu des autres.

    « L’Éternel ne considère pas ce que l'homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. »
    — 1 Samuel 16.7

    Alors que notre société mesure quelqu’un d’après des standards extérieurs (voitures, habits, maisons, carrières, etc.), Dieu regarde au cœur, il est celui qui donne l’approbation. Réalisons que l’accomplissement de notre appel sera proportionnel à la profondeur de notre engagement envers Dieu.

    Approchons-nous donc de Dieu avec nos dons, déposons nos comparaisons, nos doutes à ses pieds. Venons dans sa présence et abandonnons-lui notre vie.

    « Tu m’as saisi par la main, tu me conduiras dans mon appel, puis tu m’accueilleras dans ta gloire. »
    — Psaumes 73.23-24

 

 

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D'après le message apporté par le Pasteur Claude Houde à l'Église Nouvelle Vie de Longueuil.

Rédigé par Pasteur Ben Espitallier
 

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