Lève-toi et marche

26 février 2019 par Claude Houde



1. La maison et le maître du miraculeux / Dans Jean 5 V1-5

Aujourd’hui nous parlerons d’une scène miraculeuse qui a lieu à la piscine de Bethesda, où Jésus, le maître du miraculeux fit son entrée (Jean 5:1-15). Bethesda signifie maison de la miséricorde, de la bonté, de la grâce, du pardon de Dieu. Cette piscine regorge de nombreux malades. Ces derniers sont représentatifs de notre condition humaine, nous qui venons dans la maison de Dieu avec diverses infirmités, situations, déceptions, solitudes.

Aujourd’hui encore, Dieu fait des miracles, Sa parole le dit et nous le croyons fermement. Mais cette question de l’esprit résonne encore pour nous aujourd’hui : Quelle que soit notre situation, sommes-nous prêts à laisser ce qui pourrait nous retenir et suivre Jésus dans le miraculeux?

Ou au contraire sommes-nous spirituellement assis attendant une guérison au bord de la mauvaise piscine ? Piscine de mysticisme, déni, blâme, offense, non-pardon, d’entêtement, de déception, d’apitoiement ?

  • Pour espérer un changement, soyons prêts à changer de perspective. Changeons de lieu et allons à la piscine de Bethesda, de la grâce abondante de Dieu! À l’endroit où : - Celui que personne n’a aidé rencontre celui qui n’abandonne jamais personne.
  • Le miséreux va rencontrer le miraculeux.
  • Celui qui pense qu’il est trop tard va découvrir le Dieu qui dit NON, c’est ici, aujourd’hui et maintenant.

Sans la présence et l’action surnaturelle de Jésus, l’église est un endroit misérable, où des gens entrent souffrants et en ressortent souffrants. Ce qui fait la différence, c’est que pendant que nous y sommes, nous nous rappelons que notre source de vie est là avec nous, et en contact avec elle, elle nous restaure, guérit, ravive!

2. Le mouvement du miraculeux

À l’homme malade Jésus pose la question : « Veux-tu être guéri? » Est-ce une question cruelle de la part de Jésus, qui est, nous le savons, parfaitement Amour?

Non, c’est une question réelle, pour nous faire entrer dans le mouvement du miraculeux.

Remarquons que l’homme n’a pas dit oui, tout enthousiaste, mais a répondu avec des blâmes.

Humainement, sa réponse est légitime. Des situations difficiles peuvent nous amener à blâmer tout notre entourage, parfois même Dieu.

Dieu nous répond:
Ne blâme personne, ne me blâme pas pour ce que toi-même tu peux faire! Lèves-toi, prends ton lit, et marche! Il y a un appel à faire quelque chose : Avances avec moi. Quand Jésus donne un commandement, il donne la capacité de l’accomplir. Que répondons-nous aujourd’hui à Jésus, qui nous pousse à faire des actes de foi fondés sur Sa parole?

Tu es devant le maître du miraculeux : Ne réduis pas ta vie, ton existence, ton avenir, au matelas que tu as connu jusqu’alors. Obéis à son appel et vois comment par ton obéissance il te donnera la capacité divine de changer.

3. Le moment du miraculeux : Jean 5 : 10-15

Le pire aveuglement n’est pas physique, mais spirituel. On réduit souvent Dieu à des lois, au point où ces dernières nous éloignent de Lui. Jésus était là, mais personne ne l’avait reconnu; ni l’homme qui a été guéri, ni les hommes religieux, qui pourtant l’attendaient! Aveuglés par un trop grand nombre de lois, ils ne pouvaient voir Jésus.

Abolissons toute excuse, toute barrière, et soyons prêts à suivre Jésus sur le chemin du changement.

Le moment où le miraculeux prend place est le où nous décidons de quitter ce qui nous liait auparavant, et d’avancer avec Jésus, sans le limiter.

Comme cet homme qui a longtemps été paralysé, nous pouvons être profondément guéris. Abandonnons-nous à Dieu dès maintenant, en toute obéissance et saisissons notre miracle, car le Dieu du miraculeux n’a pas changé et Il demeure fidèle.



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