Pour trouver le chemin de la paix

23 janvier 2019 par Claude Houde



Lors de l’avènement de Jésus, une étoile éclatante annonça sa venue et les mages de l’époque entreprirent alors de suivre cette lumière céleste. Certes, les mages s’attendaient à trouver quelque chose d’IMMENSE. Ils croyaient suivre l’étoile vers un grand changement, une révolution, le renversement d’un empire, ou encore, la chute de Rome. Elle les guidait certainement vers un grand empereur, un grand roi – mais ils trouvèrent tout simplement… un enfant.

 

Nous pouvons facilement nous identifier à cette histoire dans plusieurs sphères de nos vies. Alors que nous suivons la lumière, tout peut sembler sombre. Nos rêves semblent tourner au cauchemar. Les promesses auxquelles nous nous accrochons sont réduites en tristesse. La direction que nous souhaitons cumule les déceptions. Nos projets semblent perdus, les jours de joie bien loin. Là où nous espérons trouver l’extraordinaire, nous trouvons…un enfant. Mais Dieu nous enseigne comment récupérer, restaurer et même multiplier la vraie lumière dans nos vies.

 

Deux grands principes émergent du témoignage des mages. Bien que la lumière leur parût une source de joie, la réalité autour était toute autre. Pendant ce temps, Hérode massacrait des enfants. La Bible nous dit : « Rachel pleure ses enfants, et n’a pas voulu être consolée, parce qu’ils ne sont plus (Matt. 2.18). Possiblement comme toi qui pleure et ne veux pas être consolé. Mais relève la tête, Dieu ne te laissera pas là. Il veut te dire comment t’en sortir.

 

Pour trouver le chemin de la joie, il ne faut pas cesser d’adorer Dieu (Matt. 2.1-2, 10-11). Il faut aussi avoir un cœur à l’écoute, un cœur de repentance qui donne accès à ses avertissements afin d’apprendre de nouveaux chemins (Matt. 2.12) « …ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. » La lumière te conduira à bon port. Que tu aies donné ta vie à Dieu depuis une semaine, un mois, vingt ans ou plus, tu dois toujours lui donner accès à ton cœur pour recevoir ses avertissements. Joseph en est un bel exemple dans Mattieu 2.19, 22-23. En effet, il y a un combat qui ne cesse jamais dans nos vies. Entrons dans la nouvelle année avec reconnaissance pour ce que nous avons appris, mais aussi avec un cœur renouvelé et ouvert pour la suite.

 

 

Les combats et les attaques de l’ennemi ne doivent pas nous arrêter. Il existe une sainte crainte de Dieu, utile pour protéger notre destinée des mauvais chemins. Une crainte nous guidant pour nous retirer à temps, et nous invitant vers un autre chemin. Il y a une promesse divine sur chacune de nos vies. De quoi devrais-je me retirer cette année ? Dans quoi devrais-je m’établir ? « Seigneur, enseigne-moi de nouveaux chemin dans mes relations, mon emploi du temps, les sentiments négatifs qui me rongent. Montre-moi dans quoi demeurer : ta présence, tes promesses, ta paix, ton amour, ta parole. » Plusieurs textes de la Bible nous annoncent la lumière dans une dynamique de connaissance qui conduit à la conviction, produisant ainsi un cœur qui change et qui trouve de nouveaux chemins.

 

Luc 1.77-79

Afin de donner à son peuple la connaissance du salut par le pardon de ses péchés, grâce aux entrailles de la miséricorde de notre Dieu, en vertu de laquelle la lumière du soleil levant nous a visités d'en haut, pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix.

 

Si un seul instant nous pouvions entrevoir une parcelle de la compassion de Dieu, nous pourrions comprendre l’immensité de son pardon. Car la lumière, c’est la connaissance du salut pour le pardon de nos péchés. Le salut n’est pas qu’un moment dans notre histoire, c’est un mode de vie. Son pardon me définit. Il me libère du péché. Il m’apporte abondance, guérison, restauration et délivrance. Ma vie est dans sa main et nul ne peut m’en ravir. Les charges contre moi ont été abandonnées, mes dettes sont effacées. « Rien ne peut me séparer de l’amour de Dieu », comme disait le psalmiste. N’entrons pas dans l’année 2019 avec nos peurs, notre culpabilité ou nos gaffes. Prenons de nouveaux chemins auprès de notre compagnon divin. Des chemins d’amour et de promesses qu’il a tracés d’avance.

 

Éloignons-nous du péché. Le nouveau testament nos parle largement du péché. Il nous le définit comme suit : Le péché, c’est manquer la cible, enfreindre la loi, manquer à nos obligations, traverser la ligne, dépasser et tomber. Avons-nous manqué la cible que Dieu souhaitait pour nous dans les différents domaines de nos vies ? Avons-nous brisé la loi de Dieu ? Vivons-nous dans le péché ? Malgré tout, il existe un accès au chemin de la joie (Matt. 4.12-16) : la repentance (Matt. 4.17-20).

 

Mais que signifie vraiment la repentance ? C’est un changement de direction, un changement de comportement, un changement dans nos pensées. L’ouverture de notre cœur crée une action ; et la conviction change notre conduite. La repentance ce n’est pas un moment, c’est un véritable mode de vie ! De transformation en transformation, pour parvenir à son image. Job 42.5-6 nous dit : Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens… ».

 

La repentance revêt plusieurs dimensions. La repentance intellectuelle nous ouvre aux avertissements divins. Elle nous fait reconnaître notre péché. La repentance émotionnelle, tant qu’à elle, nous fait prendre un temps d’arrêt pour simplement réaliser le péché dans notre vie. Nous pouvons alors demander à Dieu de nous montrer le mal que nous faisons – à nous-mêmes en premier – ainsi qu’aux autres. Il ne s’agit pas ici d’une triste condamnation, mais d’une repentance qui mène à la joie.

 

2 Cor. 7.9

Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu.

 

Il y a également la repentance volitionnelle, c-à.-d. la repentance qui produit un acte de volonté, une action. Certes nous ne sommes pas sauvés par les œuvres, mais nous devons porter des fruits dignes de notre repentance. L’obéissance se prouve par des œuvres ! Il doit y avoir un changement dans notre façon de penser et d’agir. La prise de conscience de notre état nous guidera vers une véritable résurrection ! (Romains 2.4‑11)

 

Finalement, il y a la dimension relationnelle de la repentance. Dieu n’a pas un esprit de dispute, mais de joie. Les attaques, l’amertume et les critiques sont toutes source de tristesse. Jésus est le seul restaurateur de la joie. Il est la recette de la joie, la « diète » miracle, mieux encore, la résolution à prendre pour l’année 2019. Alors répétons ensemble d’un seul cœur :

« Je vais mettre tous mes efforts à protéger le lien d’amour et d’unité, à grandir, progresser et abonder toujours plus dans l’amour et à mettre mon honneur à chercher la paix en m’occupant de mes propres affaires afin que ma joie soit entière. Seigneur, je m’ouvre à toi, à ton salut et au pardon de mes péchés par la repentance. » (1 Thess.  4.11)

 

Dans Luc 15.17-24 nous trouvons l’histoire de l’enfant prodigue qui nous démontre une fois de plus les entrailles de compassion de Dieu. Et remarquez bien, il est écrit : « Comme il était encore loin… ». N’est-ce pas notre sentiment parfois ? Être très loin! Toutefois, il est aussi écrit : « Son père le vit et fut ému de compassion. » Dieu nous aime. Bien que nous ne le méritions pas, il nous revêt de paix, de gloire, d’espoir et de pardon. Nous étions morts et nous voilà VIVANTS ! Réjouissons-nous ! Chacun de nous, à un moment ou l’autre de sa vie, sera comme le fils prodigue. Retournons alors vers le Père en nous écriant : « Seigneur, tu es ma lumière ! ».

Pasteur Claude Houde



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