Pourquoi croire que Dieu nous libère?

8 octobre 2020 par Équipe médias



Le texte principal de ce message se trouve dans Jean 8.30-36 : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira », « quiconque se livre au péché est esclave du péché », « si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres ».
Jésus veut nous libérer de nos chaînes. Cependant, soyons réalistes et admettons qu’il est possible pour un croyant d’être esclave.
Galates 5.1 nous encourage à croire que nous avons été libérés pour être… libres!
Jésus peut briser les chaînes encore aujourd’hui.
Encore faut-il admettre que l’on est esclave. Si nous n’admettons pas notre esclavage, nous ne pourrons jamais en être libéré. Mais Jésus a la puissance de nous libérer de cet esclavage.

Qu’est-ce que la liberté ?

En Occident, nous sommes passés d’une culture d’autorité à une culture d’authenticité. À l’époque, la culture d’autorité venait de la Bible, des traditions, des parents. Aujourd’hui, la culture d’authenticité provient des désirs intérieurs, c’est ce qui fait à présent figure d’autorité et qui dicte le comportement des gens.
Cette culture d’authenticité existe depuis Freud. Auparavant, la définition de la liberté était celle de Saint-Augustin : la liberté, c’est être libre des désirs de la chair. Ce qui implique la maîtrise de soi.
Pour Freud en revanche, la répression de nos désirs – de notre libido – constituait la base de toutes nos psychoses.
Le temps a prouvé que Freud avait tort, puisque l’on n’a jamais été aussi anxieux qu’à notre époque. Et pourtant, de nos jours, la maîtrise de soi est presque vue comme un péché.
Mais il faut savoir que satisfaire nos désirs charnels ne nous libérera pas, bien au contraire, cela nous rendra esclave et détruira notre âme.
Nous devons être libres de faire ce que nous voulons dans les limites créées par Dieu.
Genèse 2.16-17 nous dresse la situation dans laquelle Dieu a placé Adam et Ève : il leur a donné un environnement parfait, le jardin d’Eden afin qu’ils puissent s’y épanouir, puis il a instauré quatre éléments importants : la nature (le repos), la responsabilité (le travail), les relations (avec les hommes et avec Dieu), ET la restriction, qui était nécessaire à leur plein épanouissement. Adam et Ève avaient une grande liberté, mais un interdit. Ils pouvaient profiter de tout sauf de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Nous aussi nous avons une liberté totale dans les limites fixées par Dieu, qui par amour nous offre la liberté de choisir. La restriction est bonne pour l’âme.
La maturité spirituelle, c’est être capable de se dire non quand on a envie de se dire oui.
Lorsque l’on ne respecte pas les limites de Dieu, on devient enchaîné et on perd notre liberté. On devient comme Gollum, le personnage du Seigneur des anneaux, obsédé par l’anneau. Gollum signifie être dépourvu d’âme. En effet, ce personnage va perdre de plus en plus son humanité pour devenir de plus en plus comme un animal.

Il y a deux types de liberté : la liberté intérieure et la liberté extérieure.
La liberté intérieure est la plus importante, et c’est lorsque l’on en est privé que c’est le plus déshumanisant. Être privé de liberté extérieure, c’est ce qui se passe quand les autres nous font du mal. Quand on est privé de liberté intérieure, c’est nous qui nous faisons du mal à nous-mêmes.

Comment obtenir la liberté?

  1. Par la Parole de Dieu
    Jacques l’appelle la loi de la liberté (Jacques 1.25).
    Dans Exode 20.2, Dieu donne les lois pour nous libérer. Obéir à Dieu nous rend libres, lui désobéir nous enchaîne.
     
  2. Par la puissance de l’Esprit
    Galates 5.13, 16-17 nous dit de marcher selon l’Esprit pour ne plus accomplir les désirs de la chair. La puissance de l’Esprit nous libère.

    Ce combat entre la chair et l’esprit existe dans toutes les religions. En revanche, il y a quelque chose d’unique au christianisme. Alors que toutes les religions demandent d’essayer plus fort pour vaincre ce combat, Jésus nous montre qu’il suffit d’être rempli de l’Esprit.
    Il y a un effet inversement proportionnel entre la chair et l’esprit : lorsque les désirs de la chair augmentent, les désirs de l’esprit diminuent, et lorsque les désirs de l’esprit augmentent, les désirs de la chair diminuent.
    Quand on est connecté à Jésus, les désirs de l’esprit augmentent et les tentations n’ont plus la même emprise.

    Nous avons besoin d’une relation, d’une intimité avec Jésus pour obtenir une délivrance. Nous n’y arriverons pas par notre propre volonté. Plutôt que de mettre tous nos efforts à ne pas succomber à la tentation, nous devons mettre tous nos efforts à développer une relation avec Jésus.
    Comme un fruit pousse sur un arbre, car la branche est connectée au tronc, permettant ainsi à la sève de couler ; si nous sommes remplis de l’Esprit, la sève de Dieu coule en nous, et les chaînes tombent.

 


 



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