Pourquoi croire que nous pouvons toucher Dieu?

11 septembre 2020 par Équipe médias



Nous pouvons être touchés par la musique, par la générosité des gens ou par la souffrance humaine. Même si nous sommes « touchés par l’humain », pour le chrétien, il existe une autre dimension où nous pouvons être « touchés divinement par Dieu ». C’est une expérience personnelle qui est indéniable, réelle et puissante. Chaque jour, des millions de chrétiens dans le monde sont touchés par Dieu à travers sa Parole, ou par la prière, la louange et l’adoration. Cependant, si cela ne s’accompagne pas d’une quête véritable de la Parole de Dieu, d’une recherche de l’obéissance à Dieu ou d’une marche de repentance, « être touché » devient alors une poursuite de sensations émotives et superficielles qui s’apparentent à une démobilisation spirituelle dangereuse et malsaine.

C’est pour cela qu’il nous faut savoir que non seulement nous pouvons être touchés par Dieu, mais que nous pouvons également – toucher Dieu. Nous observerons cela au travers de deux personnages de la Bible qui vont donner une autre dimension à notre foi; une conviction et une révélation qui peuvent faire la différence dans chacune de nos vies en répondant à la question : « Pourquoi croire que nous pouvons toucher Dieu ? »

Toucher Dieu – est un renouvellement (Luc 8: 40-41)

Lorsque la femme à la perte de sang a dit : « Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie » ; elle a touché Jésus et a été guérie aussitôt selon Marc 5 :21-34. De même, dans Luc 8 :40-41 où il est notifié que « tous l’attendaient et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d'entrer dans sa maison ». À partir du moment où ces deux personnages s’attendaient à ce qu’il se passe quelque chose en touchant Jésus, ils ont été renouvelés dans leur attente spirituelle. On touche Dieu lorsqu’on comprend que le toucher suscite un renouvellement dans nos attentes spirituelles.  

Ceux et celles qui s’attendent à Dieu seront renouvelés, comme le dit Mathieu 5 :6 « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! ». Dieu est enthousiasmé à l’idée de faire des choses nouvelles dans nos vies. Malheureusement, cet enthousiasme fait souvent face à de l’indifférence et un refroidissement du cœur qui pousse Dieu à attirer notre attention sur le sujet de la repentance. Nous le voyons dans Ésaïe 43.19,22 et aussi dans Apocalypse 3 :17,18.

À quoi nous attendons-nous de Dieu? Sommes-nous fatigués d’attendre? Quelle est notre disposition de cœur? Nous touchons Dieu lorsque nos attentes, notre attitude, notre manière de nous approcher de lui sont renouvelées. Nous touchons Dieu, lorsque l’attente devient une louange et une adoration. 

Toucher Dieu – est la réalisation (Marc 5: 22)

Quel que soit notre âge, nous touchons Dieu en admettant nos besoins, nos acquis ou notre passé (de Jarïus qui se jette à ses pieds, à la femme malade depuis 12 ans ou à la fille âgée de 12 ans). D’un côté nous avons le chef de la synagogue. Il est puissant, influent, riche, éduqué, admiré par tous et de l’autre côté, nous voyons une femme malade, pauvre et rejetée de tous. Malgré l’abîme qui les sépare, la souffrance a été le point commun de leur expérience respective. En effet, l’universalité de la souffrance humaine nous conduit aux pieds de Jésus. Cela nous montre que pour toucher Dieu, le statut social importe peu. Dieu est la solution ultime pour chacun.
Toucher Dieu – c’est réaliser que parfois le miraculeux prend place pendant que ce que tu croyais important est mis de côté. En effet, certaines interruptions peuvent préparer une œuvre d’impact encore plus grande. L’attente est souvent une période difficile. Alors que nous voyons l’avancement de certaines personnes, nous pouvons parfois constater que notre situation stagne, ou pire encore, qu’elle se détériore. (Marc 4 :35)
La pandémie que nous vivons actuellement pourrait d’ailleurs nous pousser à nous questionner : « Est-il possible que pendant cette pandémie nous soyons en attente dans nos besoins devant Dieu, mais que Dieu veuille tout de même toucher des gens autour de nous? » On réalise ici que – toucher Dieu – c’est refuser d’écouter la voix de l’accusateur, cet ennemi qui tourmente notre esprit. Toucher Dieu – c’est refuser d’écouter la voix intérieure qui nous dit que c’est trop tard. Toucher Dieu – c’est choisir d’écouter plutôt la voix de Dieu qui dit de ne pas craindre et qu’il marche avec nous. Dans ce qui semble une attente, il y a une action surnaturelle. Beaucoup de choses sont mises de côté pendant la Covid-19, mais Dieu dit qu’il est avec nous et qu’il s’occupe de nous.

Toucher Dieu – c’est reconnaître (Marc 5: 25-27)

La femme à la perte de sang avait une hémorragie, c’est-à-dire une souffrance intérieure, elle se « vidait ». On pourrait aisément comparer cela à la situation actuelle du coronavirus, où certains se vident de leur patience, de leur joie, de leur confiance. Par ce récit, nous constatons que – toucher Dieu – c’est une introspection qui nous pousse à venir devant Dieu pour reconnaitre nos blessures intérieures et notre souffrance, et à les déposer à ses pieds. 

Toucher Dieu – c’est la révélation qui nous permet de recevoir (Mathieu 9 :24 Marc 8: 30)

Il faut plus qu’entendre parler de Jésus. Cette femme n’a pas été guérie seulement parce qu’elle avait entendu ; elle a été guérie parce qu’elle a commencé à penser comme Dieu voulait qu’elle pense. Cette femme a mis sa foi en lui en se mettant à penser différemment d’elle-même et de Dieu. La révélation, c’est notre pensée transformée qui amène la puissance de Dieu dans notre situation. Ses pensées étaient renouvelées parce qu’elle reconnaissait que seul Jésus pouvait l’aider. 

Toucher Dieu – c’est refuser de se définir par quoi que ce soit d’autre que Jésus (Luc 8: 44)

Cette femme avait un souci d’identité. Elle était condamnée à rester isolée de la société. À cause de sa maladie, elle était considérée comme impure. Elle se disait sûrement qu’elle ne méritait pas de s’approcher de Jésus. Dans la Bible, cette femme est même identifiée par le nom de son besoin « la femme à la perte de sang ». Mais au moment où elle a été guérie et qu’elle a ouvert tout son cœur à Christ : « Jésus lui dit ma fille… ». Elle a alors découvert son identité. Elle est fille de Dieu. Dieu nous a tellement aimés qu’il nous appelle ses fils et ses filles. Nous sommes des enfants de Dieu et nous nous définissons en Jésus-Christ. Notre identité est en lui. Il faut comprendre et réaliser que nous sommes plus que ce que nous avons subi et ce que nous avons traversé par le passé. Toucher Dieu – c’est véritablement refuser de se définir par quoi que ce soit d’autre que Jésus-Christ.

 



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