Pourquoi croire que nous sommes appelés à la justice

24 septembre 2020 par Équipe médias



Dans Ésaïe 58, on voit clairement un appel de Dieu pour la justice lorsqu’il décrit le type de jeûne auquel il prend plaisir. Dieu désire qu’on aide les autres, qu’on ne se détourne pas de nos semblables, et encore plus en cette période de pandémie. Le chrétien doit être engagé envers son semblable quand il est dans le besoin. Bien au-delà d’être un consommateur du Royaume, le chrétien doit plutôt être un contributeur et un partenaire du Royaume.

L’aveuglement et l’avertissement ignoré de justice. Ésaïe 58. 1-3

Dans ce passage, Dieu veut rappeler au peuple ce à quoi il prend plaisir. Il dit à Ésaïe de le proclamer sur tous les toits afin que tout le peuple l’entende clairement. Ce n’est pas un message que l’Éternel voulait seulement dire dans les maisons, à huit clos ; il voulait déclarer en public les rébellions et les péchés nombreux du peuple qui s’était détourné de la justice de Dieu. En effet, Dieu leur avait déjà parlé du jeûne auquel il prenait plaisir, celui de justice, de générosité et de soutien. 

Ce peuple était dans l’aveuglement et Dieu les avertissait face à cela. Ils étaient devenus indifférents et ignorants du désir de Dieu, de sa passion, de son plaisir. Ce peuple était pourtant très religieux, passionné par la loi de Dieu, par les Écritures. Cependant, Dieu leur dit que s’ils ne sont pas engagés tangiblement, avec passion et persévérance, investissant temps, talent, travail, finances envers ceux qui souffrent, ils sont en fait rebelles et pécheurs devant Dieu. Malgré les jeûnes, les prières, la connaissance des Écritures, et les actes religieux, ils n’étaient pas en relation avec Dieu. Ils ont alors commencé à se poser des questions : Pourquoi, malgré tout ce qu’ils faisaient, Dieu n’était-il pas plus présent ? Pourquoi ne répondait-t-il pas davantage à leurs prières ? Pourquoi n’obtenaient-ils pas plus de la faveur et des bénédictions de Dieu ? Était-ce en vain qu’ils faisaient tout cela ?

Ces questions, des milliers de chrétiens et d’églises se les posent encore aujourd’hui. Dieu répond à tous leurs questionnements qui sont encore d’actualité. Dieu rappelle le jeûne auquel Lui, prend plaisir. Ce jeûne est en complète opposition avec ce que pratiquait les contemporains d’Ésaïe. Voici la réponse de Dieu dans Ésaïe 58.4-5 « Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, Et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, Pour frapper méchamment du poing ; Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, Pour que votre voix soit entendue en haut. »

La manière dont la bénédiction de Dieu se manifestera pour nous, correspondra au cœur que nous avons envers ceux qui sont à l’extérieur, ceux qui souffrent. Alors que nous traversons une pandémie avec la maladie du coronavirus, nous traversons parallèlement une pandémie d’angoisse, et économique où des milliers de personnes sont atteintes. Nous faisons face à une explosion de suicides ou tentatives de suicides, et de consommation de substances de toutes sortes. Dans nos églises, en tant que chrétiens, nous devons comprendre qu’il n’y aura pas de progrès, ni de percées s’il n’y a pas un retour aux priorités et à la passion de Dieu pour ceux qui souffrent. 

C’est la clé qui ouvre la porte, c’est le déclencheur pour entrer à nouveau dans la faveur et la bénédiction de Dieu. Les jours de jeûne doivent devenir des jours de justice. Les pleurs en présence de Dieu doivent devenir une passion pour ceux qui souffrent. Les chrétiens doivent être à nouveau remplis d’amour et de compassion envers leurs semblables, combattant pour établir la justice, la bonté et la miséricorde de Dieu. Les quatre priorités de Dieu à travers la Bible sont : la veuve, l’orphelin, l’immigrant et le pauvre. Nous devons donc manifester notre générosité envers ces personnes qui en ont besoin, car Dieu s’identifie à eux. 

Dans Ésaïe 1.13-17, Dieu dit carrément que non seulement les prières ne seront pas répondues si nous ne pratiquons pas sa justice, mais qu’il détournera même les yeux de nous si nous détournons nos yeux de nos semblables. Il nous demande aujourd’hui de cesser de fermer nos yeux à la souffrance de notre prochain, de cesser de fermer nos ressources. Nous devons plutôt apprendre à faire le bien en recherchant à être l’expression de la justice de Dieu envers quelqu’un. C’est la seule façon d’observer une multiplication des bénédictions de Dieu.



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