Transformé dans la vallée des combats

2 novembre 2020 par Équipe médias



La pandémie actuelle, que nous vivons et qui perdure, présente de nombreuses sources de combats pour nous tous. Alors que pendant la première vague de la pandémie, nous avions encore un sentiment de confiance et d’espoir dans le futur, plus le temps avance, plus une certaine colère ou incompréhension émerge face aux consignes restrictives et à plusieurs contradictions. La crainte augmente alors que nous vivons des combats économiques, des combats dans nos études, au niveau de l’école pour nos enfants, combats contre la frustration, la colère et le sentiment d’impuissance et d’insécurité. Nous menons des combats au niveau de nos cœurs, de nos pensées, de notre santé mentale et émotionnelle. 

Une enquête scientifique auprès de 6 000 personnes adultes entre le 4 et le 14 septembre 2020, visant à mesurer les effets de la pandémie sur la santé mentale, a démontré que 20% des québécois présentent des symptômes de dépression majeure ou d’un trouble d’anxiété généralisé. La santé mentale des québécois est donc fortement touchée par cette pandémie. Notre vision en tant qu’Église dans ces temps que nous vivons est d’être transformés et non conformés au siècle présent d’incertitude, d’angoisse et d’anxiété, tel que Romains 12.2 nous instruit. Il nous est impossible, sans le renouvellement des pensées, de savoir comment nous comporter dans le siècle présent, comment agir ou réagir. Le renouvellement des pensées est la seule façon pour nous d’être transformés. De plus, dans Romains 12.9-12,21, l’apôtre Paul nous décrit la dynamique du combat. En tant que chrétiens, nous avons un espoir qui, malgré tout ce que nous vivons ou traversons, nous remplit de joie. Aussi, ce passage nous demande d’être patient dans l’affliction, alors qu’on ne voit pas encore la fin de la pandémie. Nous ne devons pas nous conformer au découragement, à l’amertume ou au désespoir ambiant, mais nous attacher fermement à Dieu en esprit. Nous n’y arriverons pas par nos propres forces, mais en persévérant dans la prière. En d’autres mots, l’apôtre Paul nous dit ceci : Ne baissez pas les bras dans le combat spirituel!

 

Transformés par nos mains levées dans la vallée des combats – Exode 17.8-14

Nous ne devons pas baisser les mains dans la vallée des combats face à cet ennemi invisible qui menace notre mode de vie, notre sécurité, nos familles, tout ce que nous avons bâti. Enfin, la vie telle qu’on la connaissait. À l’instar de Moïse dans ces moments, nous devons tendre les mains vers Dieu. Il s’agit de la manière de le prier et d’entrer en communion avec lui. Se confier en lui et reconnaitre qu’on a besoin d’une force plus grande que nous. Ce sera seulement ainsi que nous aurons de l’impact. Sans une aide surnaturelle, nous mourrons. Le danger des victoires passées réside dans le fait qu’elles nous donnent un sens de fausse sécurité. Quelles que soient tes victoires d’hier ou ton témoignage, avec cette pandémie 2020, tu as besoin aujourd’hui de lever tes mains devant Dieu. C’est un véritable privilège de pouvoir en appeler à l’aide surnaturelle de Dieu. Aujourd’hui, nous n’avons pas à nous priver de la grâce de Jésus, de son Esprit, de ses forces surnaturelles dans le combat par les mains levées. Nous n’avons pas été créés pour combattre avec nos limites naturelles un combat spirituel. Nous devons alors nous poser de vraies questions : Comment va ma vie de prière depuis que je ne peux plus aller à l’église ? Est-ce que la prière est devenue une théorie, une théologie ? Suis-je un chrétien aux mains levées ou aux mains baissées ? 

Au-delà du combat social et de celui des opinions, nous menons un combat spirituel et nous devons le faire avec des armes spirituelles pour tenir ferme dans les mauvais jours comme le mentionnent Éphésiens 6 :12-13 et 2 Corinthiens 10.3-5. C’est seulement en levant les mains que je peux renverser des forteresses d’incertitude et d’impatience dans mon esprit, de même que les imaginations toxiques, et ce, avec une force qui me donne une immunité spéciale contre les virus du désespoir, de la peur, de la colère et de l’impatience. Je deviens imperturbable et inébranlable lorsque mes mains sont tendues vers Dieu. J’ai alors la force d’incarner le cœur de Dieu envers ceux qui en ont besoin, et d’en inspirer d’autres à intercéder pour eux.



Partager

Suivez-nous / top-chretien.svg