Une compréhension qui change tout
11 février 2019 par Claude Houde
Un évangile sans artifice
L’évangile de Marc s’ouvre sans détour sur le message de la repentance. Le messager Jean-Baptiste ne fait pas dans la dentelle, il crie son message sans apparat dans le désert. (Il était vêtu de peaux et mangeait de sauterelles!) Nous sommes loin ici d’un évangile de la prospérité prôné par certains groupes. Le message est simple: montrer aux hommes que c’est du péché qu’ils ont besoin d’être délivrés.
La repentance
Mais avant de suivre jésus il y a un pas essentiel à faire, celui de la repentance. Sans repentance nous ne pouvons pas connaître Jésus ni être connus de lui. Mt.7.23… je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. Plusieurs connaissant leur passé peu glorieux se disqualifient à cette première étape. Ils ne se croient pas dignes de s’approcher de Jésus connaissant qui ils sont et ce qu’ils ont fait dans le passé. Ce qui compte ce n’est pas d’où tu viens, c’est ce que tu deviens quand l’Esprit de repentance te conduit à Jésus-Christ. Sans l’Esprit la repentance devient du remord et le remord c’est le contraire de la paix qu’est censé nous procurer le salut en Jésus-Christ
Sortir de Nazareth
À ce chapitre, Jésus nous sert de modèle, lui-même étant issu de la ville de Nazareth. Une ville sans importance, oubliée, sans influence. Nathanaël a même demandé à Philippe s’il pouvait venir quelque chose de bon de Nazareth? (Jn.1.45-46) Philippe se limite à inviter Nathanaël à se rendre compte par lui-même de qui est Jésus et lui dit : Viens, et vois. Quel enseignement pour nous, la vie de Jésus parlait d’elle-même. Nos origines modestes entachées de fautes, d’erreurs, et d’échecs nous paralysent trop souvent et retardent notre sortie de «Nazareth» Mais ce n’est pas d’où nous sortons qui importe, c’est qui nous suivons! Parfois la question de Nathanaël vient nous hanter. Peut-il sortir quelque chose de bon de ma situation, de mes échecs, mes épreuves, mes deuils, de la maladie? Dieu peut-il transformer ces écueils en bénédictions? Nous devons réaliser que suivre Jésus c’est avoir la conviction qu’il n’y a pas de limite à ce qu’il peut faire quant nous lui laissons le contrôle de nos vies. Quel que soit le Nazareth d’où je sors Jésus peut en faire sortir du bien. Nous devons nous attacher à suivre Jésus plus que jamais alors que les temps seront de plus en plus difficiles et les hommes de plus en plus ennemis de Dieu.(2Tim.3.1-3)
Une invitation à ne faire qu’un avec le Père et le Fils
Marc 1.10-11 nous rappelle que Jésus est aimé de son Père. Lors de son baptême le Père l’a appelé son Fils bien-aimé en qui il a mis toute son affection. Cette déclaration a été faite alors que Jésus n’avait pas encore débuté son ministère. Cela met en évidence pour chacun de nous , que l’amour de Dieu est basé sur la relation que nous avons avec lui et non sur nos mérites, accomplissements ou performances. C’est comme si Jésus avait reçu le trophée du gagnant avant même de commencer le match! L’apôtre Jean décrit en Jn.17.22-23 la relation qui existe entre le Père, le Fils et ceux qui sont en Christ.
«Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. Moi en eux, et toi en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé.»
Une fois que l’Esprit nous a révélé la portée cette vérité, il n’y a plus de place pour la compétition. Dieu ne s’attend pas à nous voir performer, il nous aime comme il aime son Fils. Je suis en Christ et son approbation est totale et entière envers moi. L’apôtre Paul a saisi l’ampleur de ce que veut dire l’amour de Dieu. Ro.8.32,38-39
(32) «Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas toute chose avec lui? (38-39) Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.
L’Esprit de Dieu seulement peut nous révéler que nous sommes à ce point aimés de Dieu. L’apôtre Paul a cru en cette révélation et c’est pour cela qu’il a pu laisser derrière lui un lourd passé et saisir la carrière que Dieu ouvrait devant lui. Bien peu d’entre nous ont un passé comme celui de Paul, mais Dieu n’a pas regardé d’où il venait, il l’a fait devenir une nouvelle créature, qui est allée porter le message de grâce aux nations.
Alors pouvons-nous imaginer ce que Dieu pourrait faire avec nous si nous lui donnions le contrôle de nos vies?
