Libre, enfin libre!

17 juin 2022 par Équipe médias

Jésus lui dit :
Aujourd’hui, le salut est entré dans cette maison.
— Luc 19.9
 

Pouvons-nous réellement changer?

Pasteur Denis Morissette nous rassure : il nous est possible de changer non pas de manière superficielle, mais en profondeur. Nous pouvons être guéri des blessures du passé et nous affranchir des contraintes et des problèmes. Toutefois, pour y parvenir, certaines choses sont requises.

Savoir que nous pouvons changer peu importe notre passé, notre culture, nos origines et nos arrière-plans;

Ressentir le besoin de changer afin de prendre les mesures appropriées pour aboutir à ce changement voulu;

Ne pas avoir peur de changer. En effet, il peut y avoir une certaine résistance intérieure à l’idée du changement qui peut nous rendre confortables dans le douloureux connu, car l’inconnu peut générer de l’anxiété. Nous pouvons citer à titre d’exemple le ressenti des Hébreux face à l’exode.

« Ainsi parla Moïse aux enfants d’Israël, mais l’angoisse et la dure servitude les empêchèrent d’écouter Moïse. »
— Exode 6.9
 

Agir concrètement pour aboutir au changement escompté. La réflexion précède le changement mais des actions concrètes doivent être mises en place.
 
« Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. »
— Romains 7.19
 

Avoir la volonté de changer ne suffit pas. Nous devons reconnaître qu'à l'instar de l’apôtre Paul nous ne pouvons nous changer nous-mêmes et que nous avons besoin de Dieu qui est une source plus grande, plus puissante que nous pour nous transformer. Et c’est ce que la bible nous affirme avec force.

Concernant cette dimension de changement, Pasteur Denis Morissette nous propose cinq clés importantes qui peuvent favoriser ce processus en s’inspirant du récit de la rencontre entre Jésus et Zachée relaté dans l’Évangile selon Luc. C’est une démarche spirituelle pour la transformation de toute personne, cinq clés à s’approprier par le travail ardu afin que le changement puisse avoir lieu.
 

Clé #1 : la conviction
(Luc 19.2)

Une prise de conscience intérieure profonde et viscérale de notre état et de notre condition est nécessaire et il faut également assumer la responsabilité de notre comportement.
 

Clé #2 : la confession
(Luc 19.8, Actes 19.18, 1 Jean 1.9, 1 Jean 1.8-10)

La confession est un acte relationnel. Il ne suffit pas seulement de reconnaître ses erreurs, il faut avoir le courage de les avouer à quelqu’un et à Dieu.
 

Clé #3 : la contrition
(Luc 19.8, Jacques 4.9, Ps 102.18)

La prise de conscience de ce qu’on a fait ou qu’on aurait dû faire génère des émotions désagréables : tristesse, culpabilité, la honte et le désespoir. Nous éprouvons des regrets pour nos fautes commises et nous voulons réparer nos erreurs. Cette souffrance nous interpelle et nous pousse vers le changement.
 

Clé #4 : la conversion
(Luc 19.8)

Elle désigne un changement complet et le résultat qui  provient de ce changement. Elle n’est pas une étape unique mais un processus continu.
 

Clé#5 : la continuation
(Luc 19.9)

Une fois que Jésus est entré dans notre maison, dans notre cœur tout va changer. Et ce changement est possible dans la mesure où nous expérimentons pleinement cette conversion. Et tout doit continuer encore et encore.

Somme toute, la vraie liberté c’est de réaliser nos péchés pour les confesser et laisser Dieu transformer notre cœur. Travaillons chaque jour à devenir ce que Dieu désire que nous soyons afin d’accomplir son plan pour nous. Prenons le temps de nous placer devant Dieu et de mettre en pratique les cinq clés afin dee devenir une personne transformée.

« Lorsque Jésus fut arrivé à cet endroit, il leva les yeux et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Zachée se hâta de descendre, et le reçut avec joie. »
— Luc 19.5-6
 

Aujourd’hui encore, Jésus pose son regard d’amour sur nous. Il veut demeurer dans notre cœur, dans notre maison, dans nos relations, dans chaque sphère de nos vies. Tout comme Zachée, hâtons-nous de le recevoir avec joie pendant qu’il est encore temps.

 

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