Ce qui était mort va revivre!

22 mars 2024 par Équipe médias



Parfois, par manque de connaissance nous pouvons être réducteurs quant à la compréhension de ce qu’enseigne la Bible à propos de la résurrection. Une doctrine de la résurrection sans fondement solide est aussi incomplète qu’une doctrine de la résurrection pour le futur seulement. L’auteur de l’épître aux Hébreux 6.1-2 nous rappelle qu’il y a plusieurs fondements importants pour la marche chrétienne, dont celui de la résurrection. 

Notre foi repose sur l’œuvre parfaite accomplie par Jésus-Christ qui est mort sur la croix et sur sa résurrection le troisième jour. En échange d’une repentance sincère et en acceptant l’œuvre accomplie à la croix par Jésus, nous recevons cette espérance de la vie éternelle, dès maintenant ici-bas et pour l’éternité dans sa présence. 

Des fondements solides sur la doctrine biblique de la résurrection sont importants, ils nous empêchent de concevoir cette dernière comme un événement futur seulement. 

Et si l'Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous —  Romains 8.11 

Le même Esprit qui a ressuscité Christ d’entre les morts veut ressusciter notre joie, notre foi, notre capacité de pardonner, etc… En tant que chrétiens, rappelons-nous qu’il n’y a plus de « condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » (Romains 8.1). Un peu plus loin dans la même épitre, l’apôtre Paul dit ceci :

« Qui accusera les élus de Dieu? C'est Dieu qui justifie! Qui les condamnera? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! »
— Romains 8.33-34
 

Nous avons une confiance dans l’épreuve

La confiance que nous avons en Dieu n’est pas seulement pour le futur, car même dans nos pires épreuves, tempêtes et échecs et malgré nos fautes, chutes, et craintes, la résurrection se conjugue au présent.

Comme le dit ce cantique ancien dont les paroles sont encore tellement actuelles : « Parce qu’il vit, je n’ai rien à craindre, mes lendemains sont assurés. Entre ses mains, il tient ma vie, pour ce temps et l’éternité, je sais qu’il vit ».
 

L’irrévocabilité de la résurrection 

Irrévocable se définit comme quelque chose qui ne peut pas être changé. Le fondement de la doctrine de la résurrection est irrévocable : chaque être humain va revivre éternellement.

« Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement »
— Hébreux 9.27

La question est donc de savoir où nous allons passer notre éternité? Avec Jésus ou séparé de lui pour toujours?

Car il n’y aura que deux conditions qui existeront après cette vie. Une de regrets et de remords infinis ou une de repos et de récompense illimitée. Soit nous vivrons une éternité de jugement devant la justice de Dieu soit une éternité de joie inexprimable en sa présence.
 

L’incarnation de l’amour de Dieu dans la résurrection 

En chemin vers la résurrection il peut y avoir des obstacles. L’évangile de Jean au chapitre 11.28-44 présente le récit de la maladie, de la mort mais aussi de la résurrection de Lazare. Dans ce passage, lui et ses deux sœurs, Marthe et Marie, sont des amis proches de Jésus. Lorsque les deux sœurs constatent la dégradation inquiétante de la santé de leur frère, elle font appeler Jésus. Étonnamment ce dernier tarde à venir et quand finalement il arrive, Lazare est déjà mort et enterré depuis quatre jours. 

Les deux sœurs vont tour à tour reprocher à Jésus de ne pas être arrivé avant. Même la foule rassemblée devant le tombeau dira :

« Lui qui a ouvert les yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût point? »
— Jean 11.3

Ce récit peut faire écho à des situations où Dieu n’est pas intervenu dans notre vie, comme nous l’avions imaginé. Peut-être comme Marthe et Marie, nous avons, nous aussi adressé des reproches à Dieu, en lui disant : « ce n’est pas comme ça que ça aurait dû se passer. Je t’ai appelé, j’ai prié et tu devais intervenir et maintenant c’est mort ».

Marthe et Marie face à cette situation qui semble irréversible, sont arrivées au bout et aux limites de leur foi. Elles ignoraient que ce Jésus à qui elles venaient d’adresser des reproches est la résurrection et la vie, lui qui pourtant leur avait dit ce qui suit:

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort »
— Jean 11.25

Devant cette absence apparente d’intervention divine, Jésus garde le contrôle de la situation. Si nous remontons au début du récit, au moment où il avait été averti de la maladie de Lazare, Jésus avait dit ceci :

« Cette maladie n'est point à la mort; mais elle est pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle. »
— Jean 11.4

Maintenant que tous sont réunis au cimetière, Jésus va réitérer sa promesse. En réponse à Marthe qui s’interroge sur le bien fondé de rouler la pierre qui obstrue l’entrée du tombeau, Jésus lui redit :

« Ne t'ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? »
— Jean 11.40

Après quoi, Jésus va demander à ce que le tombeau soit ouvert et après une prière adressée à son Père céleste, il va s’écrier : « Lazare, sors! » (Jean 11.43) et celui qui était mort sera rendu à ses proches!
 

Ce qui était mort va revivre!

Nous traversons dans nos vies des situations où les choses sont mortes et enterrées et où comme pour Lazare dans le tombeau depuis des jours, ça ne sent pas bon!

L’apôtre Pierre a lui aussi vécu un moment où tout était mort. Lui qui avait nié à trois reprises être un disciple de Jésus le soir de son arrestation, devait penser que son appel à servir Dieu était terminé. D’ailleurs il était même retourné à son ancien métier : pêcheur. 

Mais c’est là où tout semblait mort que Jésus ressuscite son appel. L’évangile de Jean 21.15-19 nous offre le récit plein de bienveillance et d’amour de Jésus qui en réponse aux trois reniements de Pierre pose à trois reprises cette question à Pierre : « M’aimes-tu? »

On peut imaginer Pierre la tête basse, n’osant pas croiser le regard de son maître. 

Mais la grâce et l’amour de Dieu sont bien plus grands que nos manquements. La leçon d’humilité que Pierre a apprise à ses dépends n’a pas annulé l’appel de Dieu pour sa vie. Et c’est là sur le bord de la plage que Jésus lui réaffirme son appel à le servir , comme lors de leur première rencontre, il lui dira « Suis-moi ».

Pour notre propre vie, ne limitons pas Dieu en nous enfermant derrière nos erreurs, notre passé, nos impossibilités, ce que nous pensons de nous-même ou ceux que les autres peuvent dire de nous. Avec Dieu, les choses se passent rarement comme nous le pensons. Souvenons-nous que « Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui, et éternellement » (Hébreux 13.8).

Ce qu’il a fait hier, il peut encore le faire aujourd’hui. Ce qui était mort va revivre!


Pasteur Claude Houde

 

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D'après le message apporté à NV Longueuil.

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