Confiance ou contrôle. Es-tu un « control freak » ?

22 mars 2021 par Équipe médias



Dans le cadre des messages ayant pour thème « Catharsis : Séparer le bien du mal », le message d’aujourd’hui nous enseigne que nous devons apprendre à faire preuve de discernement entre les choses que nous pouvons et devons contrôler, et celles pour lesquelles nous devons mettre notre confiance en Dieu. Il faut comprendre que trop souvent, faire le choix du contrôle total devient un mal. Cela devient le rejet et le remplacement de Dieu ; comme si on voulait prendre sa place.
 
Au contraire, je dois faire preuve d’écoute et de patience envers Dieu. Lorsque je ne suis pas capable d’attendre sa réponse ou son intervention face à une situation et que je lui ferme mon cœur, c’est comme si je ne lui faisais plus confiance. Je me retrouve alors dans un labyrinthe ou une spirale de mauvaises conséquences. Devant l’ambiguïté d’exercer mon propre contrôle ou de remettre une situation à Dieu, il y a trois questions fondamentales à se poser :
 
  1. Est-ce que ça en vaut vraiment la peine ?

    Dois-je m’entêter à vouloir contrôler une situation ? Est-ce que ma volonté ou mon acharnement à vouloir contrôler a des conséquences sur mon entourage ? Est-ce que je serais mieux de laisser passer plutôt que d’y perdre ma gentillesse, ma grâce ? Cette réflexion pourrait me permettre de constater ce avec quoi je devrais être tolérant, et ce avec quoi je dois être tenace parce que c’est prioritaire.
     
  2. Est-ce que je veux vraiment vivre selon la Parole ?

    La Parole nous indique qu’il y a certaines choses pour lesquelles je dois prendre la responsabilité et d’autres choses que je dois relâcher à Dieu. Parmi les choses que je dois contrôler, il y a mes actions, mes paroles, mes pulsions, ma maîtrise de soi, mon pardon, mon honnêteté, mes choix moraux, et ma vie spirituelle.
     
  3. Est-ce que je vais vraiment tout déposer aux pieds de Jésus ?

    Il faut faire preuve de discernement comme le dit Proverbes 3 : 5-7 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta propre sagesse ; recherche Dieu dans toutes tes voies ; ne sois pas sage à tes propres yeux. » Il faut donc réaliser que certaines choses sont trop grandes pour mes propres capacités et qu’elles appartiennent à Dieu. Je n’ai pas le pouvoir de tout contrôler, mais j’ai le pouvoir de tout lui confier. Je dois quotidiennement choisir ce que je dois contrôler et corriger, ou encore, lui confier et relâcher. Lorsque je tiens les choses trop serrées, je fais preuve d’un manque de souplesse et je risque de me faire mal. Il faut savoir relâcher comme le dit Psaumes 40 : 5 : « Heureux l’homme qui place sa confiance en l’Éternel ». Il faut savoir abandonner nos fardeaux aux pieds du Maître dans une attitude d’adoration et de confiance, car notre Dieu est Tout-Puissant. Voyons d’ailleurs comment cela se traduit dans les trois « omni » qui le représentent :

    1- Son omnipotence : il est puissant en toutes choses, je peux donc lui faire confiance et m’abandonner entièrement à lui ;
    2- Son omniscience : il possède toute la science, je peux m’appuyer sur la raison de Dieu ;
    3- Son omniprésence : Dieu est présent en tous lieux en tout temps, il est là pour moi.


Dans Hébreux 13 : 5, Dieu lui-même a dit : « Je ne te délaisserai pas et je ne t’abandonnerai pas. » On lit également dans le Deutéronome 31 : 6 : « Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés ; car l’Éternel ton Dieu marchera lui-même avec toi ; il ne te délaissera point, il ne t’abandonnera point. » Dieu nous dit : je suis derrière toi, je suis avec toi, et je suis devant toi.

Il faut donc se souvenir que même dans nos pires erreurs, nos pires mauvais choix, et nos pires pertes de contrôle, la Bible dit dans Ézéchiel 18 : 21-23 : « Le méchant, s'il se détourne de tous ses péchés qu'il a commis, et qu'il garde tous mes statuts, et qu'il pratique le jugement et la justice, certainement il vivra; il ne mourra pas. Il ne lui sera point fait mention de tous ses crimes qu'il aura commis, mais il vivra pour sa justice, à laquelle il se sera adonné. Est-ce que je prends plaisir à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l'Éternel ; ou n'est-ce pas plutôt à ce qu'il se détourne de ses voies, et qu'il vive ? »


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