Fuir ou obéir à l’appel de Dieu

17 mai 2021 par Équipe médias



Célèbre pour avoir passé un séjour dans le ventre d’un poisson, Jonas a été interpellé par Dieu pour se rendre dans une grande ville nommée Ninive afin d’y faire une proclamation. 

« La parole de l'Éternel fut adressée à Jonas, fils d'Amitthaï: "Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle, car sa méchanceté est montée jusqu'à moi." »
— Jonas 1.1

Comme Dieu a appelé Jonas à faire équipe avec lui afin de communiquer son message, Dieu nous invite également à devenir des coéquipiers avec lui. Il nous a choisis pour être sa bouche et ses mains auprès d’une humanité qui a grandement besoin de le connaître. Devant cette invitation que Dieu nous lance, nous avons le choix d’obéir ou encore de fuir. Jonas a d’abord choisi la fuite. 

« Jonas se leva pour s'enfuir à Tarsis, loin de la présence de l'Éternel. Il descendit à Jaffa, et il trouva un bateau qui allait à Tarsis. Il paya le prix du transport et s'embarqua pour aller avec les passagers à Tarsis, loin de la présence de l'Éternel. »
— Jonas 1.3 

Vous arrive-t-il également de réagir comme Jonas lorsque Dieu vous interpelle ? D’ignorer sa voix ou encore de fuir dans la direction opposée comme l’a fait Jonas ? Voici quatre pièges qu’il nous faut à tout prix éviter afin de ne pas fuir comme Jonas : 
 

  1. Le piège de la vie routinière 

    Ce piège consiste simplement à vivre notre quotidien, nos habitudes journalières et habituelles sans accepter de sortir de cette routine pour servir Dieu. Faire équipe avec Dieu demandera toujours que nous soyons prêts à faire entrave à nos habitudes afin de servir quelqu’un dans le besoin ou encore d’oser parler de l’amour de Dieu à une personne que nous rencontrons durant notre journée. Accepter d’être dérangé dans notre horaire est un prérequis pour répondre à l’appel de Dieu.
     
  2. Le piège d’une vie égocentrique

    Lorsque toute notre énergie, notre temps, nos pensées et notre argent sont au service de notre propre vie et de nos désirs sans nous soucier des autres, nous sommes au cœur du piège d’une vie égocentrique. Servir Dieu demande que nous détournions le regard de nous-mêmes un instant pour voir l’autre et ses besoins. Dieu désire faire grandir en nous la compassion, l’empathie et l’amour pour notre prochain. 
     
  3. Le piège de manquer l’objectif

    Jonas devait se rendre à Ninive, mais il a plutôt pris un bateau pour se rendre à Tarsis dans la direction opposée. Il arrive que Dieu nous demande et nous invite à faire quelque chose pour lui alors que nous sommes occupés ailleurs. Notre focalisation n’est pas au bon endroit. Par exemple, si Dieu nous invite à utiliser des paroles pour bénir les personnes qui nous entourent, mais que nous perdons notre temps dans des débats inutiles sur les réseaux sociaux, nous manquons l’objectif de l'appel de Dieu.
     
  4. Le piège de l’amertume et du manque de pardon 

    Combien de fois pouvons-nous faire la rencontre de chrétiens malheureusement dévorés intérieurement par l’amertume ? Ils ont été blessés il y a longtemps, mais n’ont pas choisi le chemin du pardon. Cet état de cœur est extrêmement dommageable et vient freiner le développement de l’appel de Dieu. Il est parfois très difficile de pardonner, mais Dieu nous accompagne dans ce processus libérateur. Que Dieu, aujourd’hui, nous donne le courage et la force de pardonner afin de vivre pleinement et de nous épanouir dans l’appel de Dieu pour nos vies ! 

 
Choisissons aujourd’hui d’obéir à l’appel de Dieu qui retentit dans nos cœurs. Ne nous laissons pas prendre aux pièges de la fuite comme Jonas l’a fait. Dieu veut faire équipe avec toi pour répandre son amour et sa paix dans le monde. Choisiras-tu l’obéissance ou la fuite ? 
 

Pasteur David Mondor
NV Drummondville

 

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Courriel : blog@nouvellevie.com



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