La guérison d'un coeur blessé
4 septembre 2019 par Équipe médias
Dès notre création, dans le sein de notre mère, nous ressentons un attachement profond, un sentiment d’appartenance, une connexion. Nous sommes en relation, et ce jusqu’au dernier jour de notre vie. C'est que Dieu veut pour nous : attachement, amour profond, amitiés intimes et de riches conversations.
Mais dès l’enfance, notre vie relationnelle est chamboulée, notamment par des traumatismes qui causent des blessures intérieures.
Il existe deux types de traumas :
- Quelque chose qui n’aurait pas dû vous arriver dans l’enfance, mais qui est arrivé. On peut penser à une enfance abusive (ne pas avoir été désiré, ni aimé de ses parents).
- Le second trauma est plus fréquent chez la plupart des gens. Il s’agit de quelque chose qui aurait dû vous arriver durant l’enfance, mais qui n’est pas arrivé. Comme par exemple, se faire dire je t’aime par ses parents, se faire dire des paroles d’affirmation, des paroles d’encouragement. Passer du temps de qualité avec son père, avec sa mère.
Plusieurs ont traversé ce trauma, celui que l’on peut qualifier de se sentir PAS ASSEZ, pas assez important pour être aimé, pas assez intelligent pour discuter avec vos parents, pas assez intéressant pour que vos parents passent du temps de qualité avec vous. Ceci est peut-être dû au fait que vos parents étaient blessés eux-mêmes et ne pouvaient pas donner ce qu’ils n’avaient pas reçu dans l’enfance.
Si vous avez ressenti une voix intérieure qui vous disait : je ne suis pas assez, vous avez probablement décidé de vous construire une vie qui vous permettrait d’avoir ce que vous n’avez pas reçu.
Il faut que je sois plus beau, plus mince, plus intelligent, plus doué, plus charismatique, plus éduqué, il faut que je fasse des choses extraordinaires. Tout ceci pour attirer l’attention de mon père de ma mère, pour mériter l’amour. Mais tout ceci est un mensonge.
On se divise en deux, une partie de nous dans la douleur se déteste. Pour compenser, on se jette dans les drogues, l’alcool, la pornographie.
L’autre partie de nous peut s’opposer à compenser. On accepte l’accusation et on construit l’inverse avec notre vie. Notre nouvelle vie : Je vais prouver au monde que je suis ASSEZ. On se construit une fausse vie pour essayer d’être applaudis des autres, d’avoir du succès pour générer l’amour et pour se sentir mieux.
Mathieu 7-24 : C'est pourquoi quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.
Vous êtes fatigué, au bord de l’écroulement, sur le point d’abandonner. Vous vous demandez : serais-je un jour ASSEZ? L’argent, le succès n’apportent pas de réconfort, la douleur est encore là. Notre vie n’est pas stable, n’est pas bâtie sur le roc, notre discours devient : Quand je…. alors je serai heureux (je serai assez)
Le problème, c’est que tout ceci vient de l’extérieur, ce qu’on appelle une validation externe. On veut toujours plus... mais tout ça doit cesser! On essaie de se convaincre, mais au même moment il y a une autre voix qui dit l’inverse. Et la voix négative prend toujours le dessus.
Il faut maintenant quelque chose de plus puissant!
Comment s’en sortir ?
- Croire que Jésus nous aime tel que nous sommes: maintenant et non lorsque nous aurons fait ou serons …. Vous êtes son enfant, il vous aime tel que vous êtes! Il vous dit vous êtes la lumière du monde, et non un jour vous serez la lumière du monde.
- Accepter que la fausse construction soit démolie: Je suis assez tel que je suis parce que j’appartiens à Jésus. Lorsqu’on accepte cette transformation, alors surviennent plus d’ambition, plus de réussite et plus d’accomplissement, car la source est Jésus et non le mensonge. On peut ainsi vivre la paix, la joie, la tendresse, le bonheur, le délice, le contentement, la communauté, l’amour. Cette guérison transforme tout autour de soi, et ce pour les générations futures.
- Toutes les blessures sont relationnelles et on a besoin des relations pour guérir: On croit que l’on peut s’en sortir seul, mais vous avez besoin de votre famille, de votre église, de vos amis, car la guérison viendra par les relations. Confessez-vous et vous serez guéri. Mais prenez garde à qui, certains feront du commérage, choisissez quelqu’un de confiance, et soyez honnête de dire ce que vous vivez.
Jésus guérit, libère, et en lui les coeurs brisés sont restaurés.
