Le Dieu qui défend les vulnérables

11 novembre 2022 par Équipe médias



Le tout premier message apporté à l’Église Nouvelle Vie en 1993 était basé sur un texte d’Ésaïe 58. Les principes issus de ce passage sont rappelés chaque année, à savoir qu’il y a un Dieu de justice qui défend les vulnérables : la veuve, l’orphelin, l’immigrant et le démuni, un Dieu qui se préoccupe de la souffrance physique, sociale, de l’injustice et de la discrimination vécus dans le monde où nous vivons. En tant que croyants, nous sommes appelés à représenter ce Dieu de justice qui défend les vulnérables.
 

1. Justification ou justice?

Bien souvent, dans nos milieux chrétiens, il y a deux « camps ». Le premier est celui qui ne prône que la justification. L’accent est mis sur ce que Jésus a fait pour nous sans réelle implication au niveau communautaire ou humanitaire. Le deuxième camp, celui de la justice, se compose de chrétiens qui se concentrent sur l’humanitaire et l’implication sociale dans le communautaire, mais qui délaissent la dimension du salut en Jésus-Christ et de la justification par la foi.

La justification est une doctrine fondamentale biblique qui doit être au centre de nos vies, mais sans pour autant délaisser les besoins de notre communauté.

Cette doctrine nous rappelle que nous sommes sauvés par la foi seulement, placée dans l'œuvre de Christ à la croix et par sa résurrection. Nous sommes ainsi sauvés non par nos œuvres, mais pour les œuvres que Dieu a préparées d’avance pour chacun d’entre nous. Si le pardon nous rappelle que nous ne sommes plus coupables de nos fautes et péchés passés, la justification nous offre un nouveau statut : celui d’enfant de Dieu.

« Nous faisons donc les fonctions d'ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous; nous vous en supplions au nom de Christ: Soyez réconciliés avec Dieu! Celui qui n'a point connu le péché, il l'a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu.»
— 2 Colossiens 5.20-21

En tant que chrétiens, Dieu a fait de nous ses ambassadeurs. En tant que représentants de Christ sur terre, notre portrait est incomplet si nous mettons de l'avant seulement ce que Jésus a fait pour nous, sans nous préoccuper de l’injustice envers les besoins des plus vulnérables. Il est également incomplet si nous délaissons complètement l'œuvre de salut offert par Jésus pour nous concentrer seulement sur les œuvres humanitaires.

En tant qu’ambassadeurs, nous sommes appelés à représenter Dieu tel qu’il se dépeint lui-même.

« L'Éternel est son nom: réjouissez-vous devant lui! Le père des orphelins, le défenseur des veuves, c'est Dieu dans sa sainte demeure. »
— Psaumes 68.5-6

Ce pourrait-il qu’il y ait là une clé du Royaume de Dieu libérant la grâce et la faveur de Dieu sur son Église?

L'œuvre de justification lorsqu’elle est réelle fait son œuvre dans le croyant et produit des œuvres de justice. Celles-ci touchent la communauté qui est attirée à s’approcher de la justification et du pardon de Jésus-Christ.
 

2. L’instruction et l’incarnation de la justice

« On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. »
— Michée 6.8

Lorsque Dieu donne des instructions, il souligne ce qui est important et après il donne son instruction. Dans ce passage de Michée Dieu « fait connaître » et ensuite il « demande ». À partir du moment où nous nous approprions les instructions de Dieu et que nous les incarnons avec humilité dans nos vies, nous sommes un terrain favorable pour que Dieu répande sa faveur sur nos vies et dans celles des personnes vulnérables qui nous entourent.

« Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable. »
— Ésaïe 58.6-7

En tant que chrétiens, nous sommes appelés à incarner ce Dieu qui au travers de son peuple donne de son pain à celui qui a faim, couvre celui qui est nu et vient à la rescousse de celui qui est le plus vulnérable.

« Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l'un d'entre vous leur dise: allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il? »
— Jacques 2.15-16

L’apôtre Jacques nous rappelle que la foi sans les œuvres est morte (Jacques 2.17). Ce qu’il nous rappelle dans ce passage en langage moderne revient à dire à une personne vulnérable qui nous demande de quoi subvenir à ses besoins: « que Dieu te bénisse, je vais prier pour toi », mais ne rien faire concrètement pour contribuer à ses besoins.
 

3. L’invitation à lui faire confiance

La générosité n’a rien à voir avec notre condition financière ou si j’ai « assez » pour donner aux autres, mais c’est une question de cœur et de confiance en Dieu et en sa promesse qui, alors que nous donnons aux plus vulnérables, va combler nos besoins (pas nos désirs!) et répandre sa bénédiction en nous.

La question est posée, est-ce que j’ai confiance en Dieu? C’est une question de foi, et est-ce que Dieu peut avoir confiance en moi, pour qu’avec les ressources qu’il m'a confié, je vais être l’expression de son cœur et son amour pour les plus vulnérables. La réponse que nous donnerons à cette question peut nous faire entrer dans les bénédictions divines présentées dans Esaïe 58.7-1.

 


________


D'après le message apporté à NV Longueuil.

SI VOUS SOUHAITEZ ÉCOUTER CE MESSAGE, CLIQUEZ ICI.

Vous avez des questions ou des commentaires?
Courriel : blog@nouvellevie.com

 


Partager

Suivez-nous / top-chretien.svg