
« Notre vie prend toujours la direction de nos pensées les plus fortes. La plupart des batailles de la vie sont gagnées ou perdues dans les pensées. »
— Craig Groeschel
« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de vos pensées afin que vous discerniez ce qui est bon, agréable et parfait »
— Romains 12.2
Ce que nous pensons affecte nos choix, nos décisions, nos priorités, nos émotions et finalement, nos réactions. C’est pourquoi, pour chacune de nos journées, nous pouvons décider de ne pas nous laisser conformer par les pensées de notre siècle présent.
Si nous voulons avoir le contrôle sur nos pensées, nous devons tout d’abord être conscient de ce qui nourrit nos pensées. Ce que nous laissons entrer dans nos pensées peut nous nourrir, mais aussi nous faire mourir spirituellement.
Si ce sont les inquiétudes qui veulent accaparer nos pensées, l’apôtre Paul nous offre une clé pour connaître la paix, même au milieu des soucis de la vie : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4.6-7). Pour connaître cette paix qui, comme une forteresse, peut garder nos pensées, nous devons choisir ce qui entre dans nos pensées. L’apôtre Paul continue son exhortation en présentant ce que nous devons laisser entrer dans nos pensées, à savoir : « […] que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de [nos] pensées » (Philippiens 4.8).
Pour pouvoir mettre en pratique les paroles de l’apôtre Paul, nous devons commencer par faire l’état des lieux de notre propre vie. Est-ce que ce que nous regardons, écoutons, semons et pratiquons est vrai, honorable, juste, etc.?
« Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ et Jésus-Christ crucifié. »
— 1 Corinthiens 2.2
Dans les moments les plus difficiles de nos vies, lorsque nous sommes dans la détresse, nos diplômes, statuts sociaux, richesses ou compréhension intellectuelle de la vie chrétienne ne nous sont d’aucune utilité. L’apôtre Paul, qui avait l’équivalent d’un double doctorat (théologique et philosophique), s’est trouvé lui-même « dans un état de faiblesse, de crainte et de grands tremblement » (1 Corinthiens 2.3) et son choix, dans la difficulté, a été de tourner ses pensées vers Jésus.
Lorsque la tempête frappe dans nos vies, gardons nos pensées et nos yeux fixés vers Jésus. Il est avec nous « tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28.20).
Si nous marchons dans la chair, les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser les forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu et nous amenons toute pensée captive à Christ. »
— 2 Corinthiens 10.3-5
Nous avons dans nos vies toute une panoplie de faux raisonnements qui sont tout autant de forteresses de mensonge, qu’il s’agisse de culpabilité, de jalousie, de colère, de découragement, de tentation, etc. Dieu, au travers de l’œuvre accomplie par le sacrifice de Jésus sur la croix et par sa résurrection, nous donne l’autorité, au nom de Jésus, d’abattre et d’être victorieux sur ces forteresses de mensonge.
Un mensonge persiste chez beaucoup de chrétiens, celui qui veut nous faire croire que nos erreurs d’hier ont le pouvoir d’avorter la destinée de Dieu pour notre vie aujourd’hui. Celui qui dit qu’à cause de notre vie passée, nous sommes disqualifiés pour que le plan de Dieu s’accomplisse dans notre vie. Lorsque ce type de mensonge vient frapper à notre coeur, rappelons-nous que Jésus est venu pour libérer les captifs et qu’il « […] a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix; il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix » (Colossiens 2.14-15).
Quand notre opinion de nous-même ou que nos erreurs prennent le dessus au sujet de ce que Jésus dit de nous, regardons à la croix.
Quand nos regrets, échecs et honte nous tourmentent au point de vouloir nous faire abandonner, levons les yeux et rappelons-nous qu’il a cloué toutes ces choses-là sur la croix.
Lorsque les mensonges viennent combattre dans nos pensées, tournons-nous vers Jésus qui est « le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14.6) et qui a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres» (Jean 8.32).
Bonne semaine!
Pasteur Claude Houde
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