Vaincre le découragement

Quand c'est plus difficile que je pensais...

Alors que certains décident de rebâtir après un échec ou un deuil et que d’autres rebâtissent leur confiance, leur foi ou leur joie, tous vont, à un certain moment, traverser des saisons de profond découragement. Comment donc guérir du découragement? Ceux qui réussissent à rebâtir avec Dieu ne sont pas ceux qui ont évité les saisons de découragement, mais plutôt ceux qui parviennent à s’élever au-dessus des effets et de l’enlisement du découragement. Ils ont souffert du découragement, mais ils ont également appris à en guérir.

L’histoire de Néhémie illustre bien ce cheminement.

« Hanani, l’un de mes frères, et quelques hommes arrivèrent de Juda. Je les questionnai au sujet des Juifs réchappés qui étaient restés de la captivité, et au sujet de Jérusalem. Ils me répondirent : ceux qui sont restés de la captivité sont là dans la province, au comble du malheur et de l’opprobre; les murailles de Jérusalem sont en ruines, et ses portes sont consumées par le feu. Lorsque j’entendis ces choses, je m’assis, je pleurai, et je fus plusieurs jours dans la désolation. Je jeûnai et je priai devant le Dieu des cieux. »
— Néhémie 1.2-4

Environ quatre mois se sont écoulés entre le moment où Néhémie a appris cette nouvelle et le moment où il s’est finalement levé pour aller rebâtir les murailles. Néhémie fut appelé à rebâtir et, pour ce faire, il a d’abord dû guérir de son propre découragement pour ensuite mobiliser le peuple complètement découragé.

Nous voyons dans cet extrait qu’il a pleuré, puis il a jeûné et prié. Dieu a toujours un plan pour nous si nous sommes prêts à aller le chercher dans la prière. Ce plan est non seulement pour nous sortir du découragement, mais aussi pour nous faire grandir dans notre destinée. Ce plan est bénéfique pour nous ainsi que pour les gens autour de nous. Il est graduel et Dieu va nous le révéler une étape à la fois.

Plus nous répétons notre peine ou notre déception, plus nous allons rester dans le découragement et retarder notre guérison. À l’opposé, plus nous nous renouvelons en Dieu, plus nous allons faire de la place pour le plan de Dieu et partager la vision autour de nous.

« Je leur dis alors : vous voyez le malheureux état où nous sommes! Jérusalem est détruite, et ses portes sont consumées par le feu! Venez, rebâtissons la muraille de Jérusalem, et nous ne serons plus dans la honte. Et je leur racontai comment la bonne main de mon Dieu avait été sur moi, et quelles paroles le roi m’avait adressées.  Ils dirent : levons-nous, et bâtissons! Et ils se fortifièrent dans cette bonne résolution. »
— Néhémie 2.17-18

Néhémie ne vivait pas dans le déni. Il était bien conscient de la réalité, mais il était rendu capable par l’Esprit de partager l’espoir, car il voyait la main de Dieu au-delà de celle des hommes. La Bible nous enseigne à nommer et à partager nos découragements. Lorsque Jésus était dans le jardin de Gethsémané, il a partagé son sentiment d’angoisse avec ses disciples. Ce qui n’est pas exprimé finit par s’imprimer en nous.

Un autre enseignement que nous pouvons tirer des Écritures est qu’à partir du moment où nous nous engageons à suivre le Seigneur, à répondre à son appel, à marcher dans la sainteté, nous entrons dès lors dans un combat spirituel. C’est une réalité que nous ne pouvons pas éviter. Nous devons l’accepter et nous préparer à y faire face. Nous ne pouvons pas construire pour Dieu sans apprendre à être des combattants pour Dieu.

Le livre de Néhémie illustre différentes causes de découragement, la première étant les délais. Lorsque les délais se prolongent et que la fatigue, qu’elle soit spirituelle, morale ou physique, nous envahit, nous devons nous rappeler les promesses de Dieu et l’héritage qu’il nous réserve. Les délais ne veulent pas nécessairement dire un déni ou un refus de la part de Dieu.

En même temps que nous bâtissons, des décombres sont également présents et représentent la frustration. Nous progressons et, tout à coup, il semble que c’est beaucoup plus difficile qu’on l’imaginait. Les mauvais souvenirs, les offenses ou des séquelles relationnelles du passé sont encore présents et nous font oublier tout le positif que nous sommes en train d’accomplir.

Une autre cause de découragement est la déception liée aux attaques qui reviennent. Lorsqu’on était persuadé qu’une situation était réglée, qu’un problème était résolu ou qu’un péché avait été vaincu une fois pour toutes et que celui-ci refait surface, on a la tentation de fuir, de tout lâcher. On approfondit le découragement en amplifiant tout ce qui reste à accomplir et on anticipe démesurément les pires scénarios à venir.

Nous avons des choix à faire pour sortir du découragement. D’abord, il faut réactiver et recalibrer notre vie de prière. Lorsque notre âme est abattue, on a tendance à vouloir s’éloigner de la prière et s’étourdir avec plein de distractions. À l’inverse, c’est le temps de s’activer en élevant notre voix en prière et en se rappelant qu’il est le Dieu tout-puissant.

Aussi, il faut réduire jusqu’à refuser les discours d’accusation, les souvenirs des échecs passés, les perspectives d’impossibilité et la mentalité de défaite que l’ennemi vient semer dans nos pensées. Ce sont des déchets que nous devons à tout prix évacuer de notre esprit.

La dernière pensée pour sortir du découragement est d’être renouvelé surnaturellement.

« Tous ces gens voulaient nous effrayer, et ils se disaient : Ils perdront courage, et l’œuvre ne se fera pas. Maintenant, ô Dieu, fortifie-moi! »
— Néhémie 6.9

En tant qu’enfants de Dieu, ayons cette assurance que peu importe ce que nous traversons, nous avons accès à la main de Dieu et à son Esprit pour nous fortifier.

 

Vous pouvez écouter ce message sur toutes nos plateformes audio.

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