
Le livre des Actes est un livre de miracles. Que ce soit par la croissance exponentielle de l’Église, les guérisons miraculeuses ou l’envoi d’un ange pour libérer des disciples emprisonnés, Dieu est intervenu surnaturellement à maintes reprises. Nous servons un Dieu capable d’imposer Sa volonté sur les lois physiques, scientifiques, biologiques et naturelles de la Terre. Il ne faut cependant pas banaliser la prière et les miracles. Le miracle ne remplace pas la logique, l’aide médicale, l’effort et le travail.
« L’athlète n’est pas couronné, s’il n’a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille avant de recueillir les fruits. »
— 2 Timothée 2.5-6
Dieu nous donne des capacités physiques et intellectuelles pour que nous puissions agir sans constamment solliciter son intervention. Les miracles de Dieu ne sont pas là pour remplacer nos efforts ou notre intelligence, mais plutôt pour intervenir dans les situations impossibles et hors de notre contrôle, dans les circonstances au-delà de nos forces. Dieu intervient par des miracles lorsque nécessaire, mais pas pour combler nos moindres désirs.
Les miracles sont presque toujours reliés à la mission de l’Église, celle d’annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu. La puissance de Dieu n’est pas seulement pour notre bénédiction ou notre exaucement, mais également pour ceux qui ne le connaissent pas. Les miracles sont utiles pour confirmer la parole de Dieu, convaincr
Nous vivons dans un monde qui crie « au secours ». Ne prions pas seulement pour obtenir un miracle de la part de Dieu, mais aussi pour devenir la réponse à la prière de quelqu’un. Dans la Bible, Pierre et Corneille en sont un bon exemple. Malgré qu’ils fussent de nationalités et de cultures différentes, leurs histoires se sont unies à cause de la prière. Il en est de même pour nous aujourd’hui. Il nous est possible d’être la réponse de Dieu pour quelqu’un que nous ne connaissons même pas, mais qui prie Dieu pour son intervention surnaturelle. Nous voulons être des miracles pour ceux qui cherchent une réponse à leur besoin.
Dieu peut changer les circonstances de façon miraculeuse. Saul de Tarse, qui deviendra plus tard l’apôtre Paul, fut converti dramatiquement alors qu’il était en route vers Damas pour aller persécuter l’Église de cette ville. Frappé d’aveuglement, il s’est arrêté en chemin pendant trois jours. Alors qu’il priait, le Seigneur a visité Ananias, un habitant de Damas, qui priait également. Ce dernier a reçu comme instruction de se rendre vers Saul et de prier pour lui afin qu’il recouvre la vue. Ainsi, celui qui devait être une victime de Saul de Tarse est plutôt devenu la réponse à sa prière.
La prière nous libère de deux obstacles à une vie d’impact : la crainte et l’orgueil.
Parfois, nous pouvons avoir la crainte de l’opinion des autres à notre égard. La crainte et le doute peuvent nous paralyser dans notre mission, limiter notre impact et nous faire manquer de belles opportunités de faire connaître Jésus. La crainte se manifeste de différentes manières : la crainte de faire le premier pas, la crainte de donner, de s’impliquer, de parler tout simplement, la crainte de l’échec, du ridicule, du rejet, de la moquerie, de la persécution, etc.
L’orgueil, quant à lui, se manifeste sous la forme de préjugés envers autrui. Ananias avait un préjugé vis-à-vis de Saul de Tarse. Il pensait que ce dernier ne méritait pas de recevoir l’Évangile car il persécutait l’Église. Il en était de même pour Pierre à l’égard de Corneille qu’il ne jugeait pas digne de recevoir le salut, car non seulement ce dernier n’était pas Juif, il s’agissait d’un Romain, peuple ennemi des Juifs.
La crainte et l’orgueil sont deux obstacles majeurs pour ceux qui désirent devenir la réponse à la prière de quelqu’un. Pour passer de la parole aux actes, nous devons demander à Dieu, par la prière, de nous en libérer.
« Le Seigneur dit à Paul en vision pendant la nuit: Ne crains point; mais parle, et ne te tais point, car je suis avec toi, et personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal: parle, car j’ai un peuple nombreux dans cette ville. »
— Actes 18.9-10
Encore aujourd’hui, Dieu nous appelle en tant qu’Église à parler, en utilisant toutes sortes de moyens et de stratégies, pour amener le plus grand nombre de personnes à Jésus. L’apôtre Paul a adapté son approche selon l’auditoire auquel il s’adressait afin de rejoindre un maximum de personnes. C’est ce que nous faisons à l’Église Nouvelle Vie. Il y a un peuple nombreux au Québec et dans la francophonie à gagner pour Jésus. Plusieurs personnes cherchent un lieu pour être restaurées et rafraîchies spirituellement. C’est le miracle que nous attendons.
Face à la prédication de l’Évangile, il y a toujours trois types de réponses : le rejet, la curiosité et la croyance.
« Lorsqu’ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : Nous t’entendrons là-dessus une autre fois. Ainsi Paul se retira du milieu d’eux. Quelques-uns néanmoins s’attachèrent à lui et crurent… »
— Actes 17.32-34
Peu importe les réponses et les réactions, nous devons continuer d’avancer, de prier et d’investir notre temps et nos ressources pour faire connaître Jésus. C’est en restant attaché à notre mission, sans jamais nous relâcher, que nous vivrons des miracles comme ceux racontés dans le livre des Actes.
Pasteur Mark Lecompte
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