Raconte-moi une histoire

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Les histoires les plus captivantes sont souvent celles qui ont été réellement vécues. Le simple fait qu’elles soient véridiques rend ces récits beaucoup plus intéressants que s’ils avaient été fictifs. C’est l’une des raisons pour lesquelles les milliards de témoignages racontés depuis 2000 ans au sujet de Jésus ont autant de valeur.

Certaines histoires sont extravagantes, elles comportent des miracles, des guérisons ou des expériences surnaturelles, mais d’autres témoignent simplement avoir cru au message de l’Évangile.

Voici deux histoires de foi différentes, mais qui se ressemblent et se rassemblent en un seul point commun : Jésus.

LE LÉPREUX SAMARITAIN

Ce récit se trouve dans l’Évangile de Luc au chapitre 17 et raconte la guérison miraculeuse de dix lépreux : « Lorsqu’il les vit, Jésus leur dit : « Allez vous montrer aux prêtres. » Pendant qu’ils y allaient, ils furent guéris » (Luc 17.14). Pourtant, il ne s’en est trouvé qu’un seul pour retourner à Jésus et le remercier : « L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas en rendant gloire à Dieu à haute voix. Il tomba le visage contre terre aux pieds de Jésus et le remercia. C’était un samaritain » (Jean 17.15-16).

Les neuf lépreux ont eu juste assez de foi pour obéir à Jésus et le considérer comme un guérisseur, mais un seul a eu assez de foi pour rebrousser chemin et glorifier Dieu. Et quel a été l’impact de sa foi ? Jésus lui a dit : « Lève-toi, vas-y, ta foi t’a sauvé » (Luc 17.19). En d’autres termes, sa foi en Jésus n’a pas seulement guéri son corps, mais elle a aussi sauvé son âme ! Beaucoup croient en Dieu, ou même au fait que Jésus ait réellement vécu et ait été un bon enseignant, mais peu sont prêts à se prosterner à ses pieds et à placer leur foi en lui. Pourtant, c’est la seule façon de trouver le salut.

D’ailleurs, la foi qui sauve ne se trouve pas non plus dans le miraculeux, car même devant cette guérison extraordinaire, un seul a choisi de croire et de rendre gloire à Dieu. N’attendons pas de signes particuliers ou de miracles pour croire, car cette histoire nous montre clairement que le surnaturel ne sauve pas. Jésus a même dit à Thomas qui a douté de sa résurrection : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! » (Jean 20.29)

L’EUNUQUE ÉTHIOPIEN

Le deuxième témoignage de foi est celui de l’eunuque éthiopien qui se trouve dans le livre des Actes au chapitre 8.26-39 : « Un eunuque éthiopien, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie, et administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer. Il repartait, assis sur son char, et lisait le prophète Ésaïe » (8.27-28). C’est là que Philippe, diacre de l’Église naissante de Jérusalem, le rencontra sur le chemin : « Philippe accourut et entendit l’Éthiopien lire le prophète Ésaïe. Il lui dit : « Comprends-tu ce que tu lis? » L’homme répondit : « Comment le pourrais-je, si personne ne me l’explique ? » et invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui » (Actes 8.30-31).

Il s’avère que le passage que l’Éthiopien lisait était une prophétie messianique que l’on retrouve dans Ésaïe 53 et qui mentionne la venue d’un serviteur souffrant. En lisant ceci, l’eunuque a bien saisi que ce texte pouvait révéler quelque chose de plus grand. C’est pour cette raison qu’il demande à Philippe : «  »Je t’en prie, à propos de qui le prophète dit-il cela? Est-ce à propos de lui-même ou de quelqu’un d’autre? » Alors Philippe prit la parole et, en partant de ce texte de l’Écriture, il lui annonça la bonne nouvelle de Jésus » (8.34-35). C’est ainsi que l’Éthiopien demanda à Philippe de le baptiser après avoir cru au message de l’Évangile.

Contrairement au samaritain, le cheminement de l’Éthiopien se fait d’une façon beaucoup plus progressive. Alors que le samaritain croît rapidement après avoir été guéri miraculeusement, l’Éthiopien est engagé dans une véritable démarche spirituelle : il se rend au temple pour adorer Dieu, il lit les Écritures, il invite Philippe à lui expliquer la Parole, il croit en Jésus et il décide de se faire baptiser. Deux histoires complètement différentes, deux cheminements distincts, mais un seul point commun : la foi en Jésus-Christ.

À toi qui es dans une démarche pour connaître Jésus, inspire-toi de l’histoire de l’Éthiopien pour poser des gestes concrets qui vont te mener jusqu’à lui. Comme cet Éthiopien qui se rendait au temple pour adorer Dieu, commence à fréquenter l’Église sur une base régulière. Comme lui, commence à lire la Bible. Et comme lui, invite un chrétien mature à te l’expliquer.

À toi qui as déjà placé ta foi en Jésus, inspire-toi de Philippe pour accompagner les personnes qui t’entourent dans leurs questionnements concernant la foi chrétienne. Chemine avec eux avec patience et amour tout au long de leur processus.

À travers tous ces témoignages dans la Bible et ceux d’aujourd’hui, bien que chaque histoire soit différente, le point qui les unit est que chacune de ces personnes a choisi un jour de placer sa foi en Jésus-Christ, de croire qu’il est le Fils de Dieu, le sauveur du monde. En fait, toutes ces histoires personnelles font partie d’une plus grande histoire, c’est-à-dire l’histoire de Dieu pour nous. Le verset Jean 3.16 nous dit : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Voici la plus grandiose histoire vraie de l’univers!

Pasteure Elise Bachand

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